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Jeudi après-midi, l’association Les Amis de l’église organise un moment convivial pour récolter des fonds pour la restauration de l’édifice, en partie classé aux Monuments historiques depuis 1909.
Depuis cent ans, l’eau de vie coule à Saint-Igest, dans l’ouest du département. La coopérative de distillation, créée en 1922, voit ses bouilleurs de cru se renouveler. Patrick Allemand est actuellement maître distillateur.
L’eau de vie. Cela fait cent ans qu’elle coule, chaque hiver revenu, dans un coin de notre Rouergue. 1922, la date s’affiche au fronton du hangar où, quand la gelée blanchit les prés voisins, chauffent trois alambics. Nous sommes là dans l’antre de la coopérative de distillation de Saint-Igest. Une institution créée le 15 septembre 1922 par l’abbé Bourdoncle, le curé du village qui était à la recherche de fonds pour financer la construction d’une église. La gnole pour servir la messe ! Un autre temps. L’église s’est élevée dans la prairie à l’entrée du bourg alors que la distillerie se développait sur la place du village, à quelques mètres de l’édifice religieux, avant de migrer en 1997 sur les hauteurs, perpétuant une tradition qui fait la richesse de la vie rurale. Et qui représente un vrai patrimoine vivant.
Tous les hivers, ils sont nombreux les bouilleurs de cru à prendre la direction de Saint-Igest, avec des remorques chargées de fruits (surtout) ou de vendange (moins maintenant). Ils viennent de tout le pays de l’Ouest Aveyron et des départements voisins. Car, il faut bien savoir que tout le monde peut distiller sa production de fruits.
Pas besoin d’avoir le « droit », c’est-à-dire un privilège qui exempte du paiement des taxes. Ce privilège, dont une ordonnance du 30 août 1960 a interdit la transmission, s’éteint avec la disparition naturelle de nos aînés. Mais les bouilleurs de cru, avec un renouvellement des générations, sont toujours là. Pour distiller leur récolte il leur est demandé d’adhérer à la coopérative (10 €), ils payent alors un forfait de 50 € pour 5 litres d’eau-de-vie (2 € par litre supplémentaire) et doivent s’acquitter des taxes, fixées à 9,03 € par litre d’alcool à 100°, soit environ 4,50 € par litre à 50°, degré qui est rarement dépassé.
« Aujourd’hui, on recherche plus la qualité que la quantité. Pour avoir une eau-de-vie aromatique et agréable à boire, il faut la sortir à 45° », explique Patrick Allemand, le bouilleur qui entame sa onzième campagne. Ses conseils sont toujours pertinents. « Nous avons là un distillateur champion du monde »assure Serge Joulié, le secrétaire de la coopérative (le président en est Jean-Paul Fayret).
« Je fais de l’eau-de-vie, pas de la gnole », lâche Patrick Allemand, qui veille sur tout. Son savoir-faire du bouilleur s’exprime à toutes les étapes de la distillation. Il est donc aux commandes de trois alambics, le plus ancienne date d’avant 1922 et le plus récent, un petit de 150 litres, vient d’être acquis par la coopérative après une collecte participative pour mieux répondre aux besoins des nouveaux bouilleurs de cru . Ils font distiller différents fruits : pruneaux, poires, fraises, framboises, coings.
Plus inédite pour Patrick Allemand, une distillation de vieilles bouteilles de bière. Il poursuit sa campagne jusqu’au 28 février (prendre rendez-vous au 06 04 45 11 94). Des mois d’hiver où il fait vivre le patrimoine.
Dix-sept élus étaient présents lors de la réunion du conseil municipal d’Artannes-sur-Indre, lundi 12 décembre 2022. Catherine Bergé est élue comme représentante titulaire de la commune (P …
Rhéal Blais et René Sheridan
(Stéphane Martin, 16 décembre 2022) – La Fondation de l’église Christ Church de Sorel-Tracy a reçu une belle distinction du Conseil du patrimoine religieux du Québec qui reconnaît les efforts déployés pour la préservation du bâtiment patrimonial.
Les dirigeants de la Fondation de l’église Christ Church de Sorel-Tracy sont repartis avec le prix Restauration des Prix d’excellence du Conseil du patrimoine religieux du Québec qui avait lieu le 6 octobre dernier à Saint-Vallier.
« C’est une belle tape dans le dos. On reconnaît notre travail, mais on n’a pas été seuls dans cette aventure. Je pense à tous les dons que l’on a reçus pour aller de l’avant avec les travaux. Ce prix, on le doit aussi à tous les donateurs du projet. Il faut aussi souligner la bonne collaboration avec le ministère de la Culture et des Communications. On a fait un bon bout de chemin dans cette restauration et c’est un beau travail d’équipe »commente le président de la fondation, Rhéal Blais.
Dans l’ordre habituel, un représentant de la Banque Nationale remettant le prix Restauration au président de la Fondation de l’église Christ Church de Sorel-Tracy, Rhéal Blais. Photo : Gracieuseté Conseil du patrimoine religieux du Québec
Le projet de restauration de l’église Christ Church de Sorel-Tracy est en branle depuis 2016 et les instigateurs, Rhéal Blais et René Sheridan, ont déployé plusieurs efforts afin de rendre le site accessible et sécuritaire à la population. ( voir texte : )
Pour mener à terme la restauration de l’église Christ Church, une 4e phase de restauration serait nécessaire afin d’effectuer des travaux de plâtrage et de peinture à l’intérieur du bâtiment. En effet, Rhéal Blais confiait au SorelTracy Magazine que la petite équipe s’accordait une petite pause afin de refaire le plein d’énergie et de relancer les travaux.
Depuis 2013, le Conseil du patrimoine religieux du Québec (CPRQ) récompense chaque année, par l’intermédiaire des Prix d’excellence, des réalisations remarquables qui témoignent de l’engagement, de l’innovation et de la passion des Québécois pour leur patrimoine religieux. Deux catégories de prix soulignent également l’engagement d’individus dans la promotion et la mise en valeur du patrimoine religieux. Ces personnes sont des acteurs essentiels dans l’écosystème de la sauvegarde de ces biens culturels.
Photo Rhéal Blais
Quand le patrimoine religieux et architectural de Jougne sert d’écrin à la poésie, au rêve, à la magie des fêtes de Noël, les enfants émerveillés sont attentifs, heureux, et « s’envolent » vers un uni …
Des chercheurs, des oulémas et des cheikhs de zaouïas de plusieurs pays africains ont été convenus mardi à Alger, dans le cadre de la deuxième journée du colloque international d’Alger sur l’Imam Al Maghil …
Alors que le chantier de rénovation de l’église Saint-Nicolas est en cours, on fait le point sur les nombreux travaux menés depuis huit ans dans les églises de Wasquehal. La première mention d’une égl …
La commune a reçu la subvention de l’association 2A3S, l’association paroissiale pour l’entretien et la sauvegarde du patrimoine religieux, pour un montant de 5 000 €, dans le cadre du nettoyage des croix du village, dont le montant global, hors taxes, est de 24 120 €.
Dix calvaires ont ainsi été réalisés par la société Hapiger de Mionnay. Il reste, à ce jour, la croix de Sélignac, qui bénéficiera d’un don de la…
L’École de Condé vous ouvre ses portes pour ses grandes Journées Portes Ouvertes annuelles.
Les équipes pédagogiques, mais aussi les étudiants et étudiantes des différents campus du réseau s’activent pour vous faire découvrir les différentes sections au travers de travaux et de projets.
C’est l’occasion de venir découvrir les réalisations réalisées au sein des formations de Design Graphique, Design d’Espace, Design Produit, Design de Mode, Artisanat, Illustration-Animation, Photographie et Patrimoine.
Vous aurez l’opportunité d’échanger avec les étudiants des différents cursus ainsi que l’équipe pédagogique, visiter les locaux et les ateliers.
Vendredi 24 février de 10h à 20h et le samedi 25 février de 10h à 18h
59 Rue de la Benauge, 33100 Bordeaux, France
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05 57 54 02 00
18 Avenue Raymond Badiou, 31300 Toulouse, France
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05 61 16 53 87
9 Rue Fauchier, 13002 Marseille, France
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Vendredi 10 février de 13h à 18h et Samedi 11 février 2023 de 10h à 18h
4 Rue Biscarra, 06000 Nice, France
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04 93 20 60 41
De 10h à 18h
64 Rue Marquette, 54000 Nancy, France
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03 83 98 29 44
Vendredi 24 février 12H-19H, samedi 26 février 10H-18H et dimanche 27 février 12H-16H
94 rue Chevreul, 69007 Lyon, France
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7 Rue Cambronne, Paris, France
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58 Boulevard Garibaldi, 75015 Paris
Vendredi 27 janvier 2023 de 14h à 17h et samedi 28 janvier 10h à 17h
5 Rue de la Monnaie, Rennes, France
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À Châteauneuf-sur-Loire (Loiret), les paroissiens, amateurs de musiques anciennes, touristes et cyclistes de la Loire à Vélo ont retrouvé fin novembre l’église Saint-Martial, entièrement rénovée. Le projet de restauration de ce joyau de l’architecture romane, construit en 1164, remonte à 2016.
Dans son histoire contemporaine, l’édifice religieux, classé monument historique en 1946, n’avait pas été épargné par les ravages de la guerre. La toiture avait été éventrée par les bombardements de 1940, qui avait provoqué un incendie dévastateur. De lourds travaux ont été engagés entre 1946 et 1959. Plus tard, dans les années 1990, c’est au tour du clocher du XVIe de faire l’objet d’un investissement conséquent.
L’urgence d’aujourd’hui concernait la toiture, le chœur, la nef et les vitraux : « Des paroissiens se plaignaient des gouttes d’eau qui leur tombaient dessus. Et dans cette église, nous avons la chance d’avoir un orgue précieux et réputé que nous voudrions évidemment préserver », justifie Marielle Pierre, l’élue municipale en charge de la Culture.
A l’arrivée en 2014 de la nouvelle équipe municipale, dirigée par Florence Galzin, la décision a été rapidement prise d’entreprendre une étude de programmation pour définir les priorités du chantier, qui a fait intervenir quatre entreprises spécialisées dans la taille de pierre, la maçonnerie, la charpente en bois, la couverture et le rafraîchissement de vitraux. « Nous avons par exemple procédé au remplacement total des ardoises, avec des clous en cuivre, des carrés crantés, c’est-à-dire que les artisans ont vraiment respecté toute la méthodologie des monuments historiques », détaille l’élu.
Au total, le chantier de restauration de l’église de Châteauneuf-sur-Loire aura coûté 1,87 millions d’euros, financé par la commune pour moitié, la Drac à hauteur de 842 191 euros, le Département (72 321 euros) , et la Fondation du patrimoine (49 430 euros) grâce à 85 donateurs, particuliers et entreprises.
La commune va maintenant porter ses efforts au sauvetage des douves du château, qui menacent de s’effondrer. Comme chaque année, Marielle Pierre a déposé un dossier auprès de la Mission Berne pour faire partie de la sélection du prochain loto du patrimoine. Car les sommes à réunir pour cet investissement sont au moins comparables au chantier de l’église Saint-Martial. Un défi qui relève de la jauge, à un moment où les collectivités locales doivent faire face à une explosion de leurs charges et de leurs factures énergétiques.