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Parcelle. Une souscription achetée pour restaurer les églises d’Espagnac-Sainte-Eulalie en Vallée du Célé

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Le prieuré Notre-Dame-du-Val-Paradis et son église au Cœur du bourg d'Espagnac-Sainte-Eulalie.
Le prieuré Notre-Dame-du-Val-Paradis et son église au Cœur du bourg d’Espagnac-Sainte-Eulalie. (©DR)

La Commune d’Espagnac-Sainte-Eulaliefr Vallée du Céléun acte une souscription avec la Fondation du Patrimoine dans le but d’aider à la restauration de l‘église de Sainte-Eulalie et de l’église prieurale Saint-Augustin.

Des églises du Xe et du XIIIe siècles

Situé sur la variante du Chemin de Saint-Jacques par la vallée du Célé (GR 651), le village et ses 90 habitants sont détenteurs d’un riche patrimoine historique, et notamment deux édifices religieux. Celui du hameau de Sainte-Eulalie date du Xe siècle. Le monument que l’on connaît aujourd’hui, de style roman, en forme de croix latine, sera bâti deux cents ans plus tard. Deux chapelles latérales et la sacristie s’y ajoutent au XIXe siècle. L’ensemble nécessite aujourd’hui des travaux de sauvegarde et de consolidation, notamment sur la toiture. Le montant des travaux est estimé à 144 486 €.

L’autre monument, c’est l’église Saint-Augustin de l’abbaye Notre-Dame, construite au XIIIe siècle. Classé aux Monuments historiques, cet édifice de style gothique est doté d’éléments remarquables du XVIIe siècle, dont un retable monumental en bois doré de style baroque. De nos jours, des travaux de restauration sont nécessaires afin d’éviter la dégradation du bâti. Une première tranche est attribuée à 231 058 €.


Ne pouvant financer ces chantiers (prévus pour 2023) par ses propres ressources, la commune a fait appel à la Fondation du Patrimoine, comme l’explique Martine Bagréaux, maire. « Nous sommes en recherche de fonds pour maintenir en état nos deux belles églises. On est riche en patrimoine à entretenir. Pendant de longues années, on a travaillé avec les Bâtiments de France pour des travaux d’entretien, notamment de la toiture. Plusieurs études de diagnostic ont été réalisées. Il faudrait globalement plus d’1,5 millions d’€ pour les deux églises. Leur restauration est divisée en cinq tranches de travaux. »

Le Département du Lot suit cette restauration de près, comme en témoigne Catherine Mey-Fau, vice-présidente en charge du patrimoine historique. « Le Département a de l’ambition pour notre patrimoine. Sur une conscience de son importance pour l’attractivité du territoire. Une politique volontariste forte est menée en ce sens, en particulier sur le patrimoine rural. » Anne-Marie Leroy, déléguée territoriale de la Fondation Patrimoine sur le Lot, ajoute qu’« il est très important d’être présent pour mobiliser le mécénat populaire à travers cet appel aux dons ». On a dans notre ADN le petit patrimoine rural que nous soutenons. Il doit être protégé ».

SÉBASTIEN CASSES

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L’église Notre-Dame de Veyries, à Labastide-Castel-Amouroux, est presque sauvée

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Une partie des membres donateurs pour la sauvegarde de l'église.
Une partie des membres donateurs pour la sauvegarde de l’église. (©Photo Le républicain / JLW)

L’association des Amis du Patrimoine de Labastide Castel Amouroux (47)représenté par Marc de Franqueville, secrétaire de l’association, a enregistré dernièrement, dans l’église Notre-Dame de Veyriesune partie de ses adhérents et donateurs.

Tous ont été remerciés de la confiance dont ils ont fait preuve par leurs dons. Marc de Franqueville a précisé l’objectif de cette action : « Il s’agit à la fois de restaurer complètement la toiture, et le mur-clocher ».

Une bonne nouvelle

La convention passée avec la Fondation du Patrimoine a permis à l’association de collecter 8.000€ auprès de particuliers, en peine 10 mois.

Pour une aussi petite commune, ce résultat est plutôt satisfaisant.

« Le dossier reste ouvert et l’appel aux dons peut se poursuivre auprès des particuliers mais aussi des entreprises. Les donateurs bénéficient d’une réduction fiscale de 66 % ».

Jean-Jacques Carle, représentant de la Fondation du Patrimoine

Jean-Jacques Carle a annoncé que la direction régionale de la Fondation du Patrimoine accorde une aide financière de 15.660 € dans le cadre de la reconduction de la convention avec la mairie de Labastide-Castel-Amouroux.

Objectif : 50.000€

Marc de Franqueville rappelle cependant que l’objectif de l’association est de réunir 50.000€ pour aider la commune dans le financement des travaux. À la fin de l’année, l’association devrait pouvoir atteindre environ 50 % de son objectif.

Des actions de l’association durant l’année ont permis de récupérer aussi des fonds non négligeables : un concert au mois d’avril a permis de faire un bénéfice de 700 €, et le vide-grenier du mois d’octobre 850 €.

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Mais aussi la vierge du XVIIe

Derrière l’autel de l’église se dresse une magnifique statue en bois polychrome de 1,80m de haut de la Vierge Marie. Pour l’association il est urgent de restaurer le compte tenu de son état. Aussi, un dossier spécifique de demande d’aide de la Direction Régionale des Affaires Culturelles est en cours. Des devis ont été demandés aux artisans locaux.

Nicole Bernadet, maire de Labastide-Castel-Amouroux, a informé que les dossiers de demande d’aides faites au Département, à la Région, à la Communauté des Communes sont en cours.

Mme Charrier, vice-présidente de l’association, a annoncé les prochains rendez-vous avec un concert-chorale dans l’église en avril/mai, un vide-greniers le premier week-end d’octobre 2023.

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Énergie. À Westhoffen, l’église chauffée à la biomasse fermera en janvier et en février « par devoir éthique »

Autrefois dépendant d’une cuve à fioul, le temple protestant de Westhoffen bénéficie désormais de la chaudière communale aux copeaux de bois. Malgré cet avantage, la paroisse a décidé de réduire sa consommation d’énergie au maximum.

C’est au cœur de Westhoffen, commune aimée dans le vignoble bas-rhinois et les vergers de cerisiers, que s’élève Saint-Martin. Du même nom que sa voisine catholique, l’église protestante est classée au titre des monuments historiques. Construite à l’emplacement d’un ancien bâtiment roman du XIIIe siècle, sa restauration au XIXe lui a donné son apparence néogothique, en vogue à l’époque.

Faire des économies d’énergie, un devoir éthique

Bâtisse médiévale âgée de près de 800 ans, le temple est pourtant plus…

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toute dernière messe dans l’église Saint-Charles

C’est une page qui va se tourner pour les paroissiens, pour le quartier de Marbot, bref pour Bar-le-Duc. La messe dite ce soir, à 18 h, par l’abbé Franck Guérin sera la toute dernière qui aura lieu dans l’église Saint-Charles. L’office religieux marque sa désacralisation en même temps que sa fermeture. C’était écrit depuis longtemps. Au grand désespoir des Marbotins, ce groupe d’habitants qui veille à entretenir la mémoire et à préserver le patrimoine du quartier de Marbot, qui très tôt, il y a de nombreux mois, s’étaient émus de cette funeste perspective.

S’ils avaient réagi, médiatisé…

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À Saint-Thélo, une vente d’origamis pour aider à restaurer l’église

L’association de Sauvegarde de l’église de Saint-Thélo (Côtes-d’Armor) prépare une exposition-vente d’origamis en 3D au profit de la restauration de l’édifice. Les bénévoles s’activent à la création d …

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LeBlanc. Du jazz pour le petit patrimoine

La recette du concert de jazz organisé dimanche au Blanc sera consacrée à la restauration de la chaire de l’église Saint-Étienne.

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Scènes nationales, l’avenir d’une utopie culturelle

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D’Albi à Villeneuve d’Asq, en passant par Belfort, Chambéry, Châteauroux, Dieppe, Douai, Niort, Le Creusot, Martigues, Narbonne, Toulon ou Reims, sans oublier Fort-de-France et Basse-Terre, elles constituent un réseau de création et de diffusion pluridisciplinaire au maillage exceptionnel dont la force réside dans la multiplicité de leur implantation et dans la vitalité artistique et culturelle qui irrigue largement le territoire métropolitain et les outre-mer, avec l’appui indispensable des collectivités territoriales.

« Emblématiques de l’ADN culturel de la France », selon Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, les soixante-dix-sept Scènes nationales, qui n’en finissent pas de croître dans tout le pays un formidable élan culturel, célèbrent depuis le 16 décembre 2021, l’année anniversaire du label créé par le ministère de la Culture en 1991.

Une occasion unique de revenir sur ces structures, dont l’une des principales missions est de produire et de diffuser des créations originales dans le domaine du spectacle vivant, bien sûr, mais aussi, pour celles qui sont équipées d’équipements adéquats, dans les domaines du cinéma et des arts visuels. L’exemplarité des Scènes nationales réside aussi dans leur travail d’accompagnement et de soutien des artistes avec lesquelles elles imaginent et construisent de nouvelles relations avec les habitants pour les amener à être « spec’acteurs » sur l’ensemble des territoires, qu’ ils sont ruraux ou urbains.

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« Une utopie devenue réalité »

« Une utopie devenue réalité ». C’est ainsi que le ministre de la Culture est revenu, dans le dossier de presse publié par l’Association des scènes nationales à l’occasion de cet anniversaire, sur l’héritage dont sont porteuses les Scènes nationales. Un héritage tout droit venu de la décentralisation théâtrale, des Maisons de la culture – nombre d’entre elles se retrouvent aujourd’hui sous le label « Scènes nationales » – et de la création du ministère de la Culture. « Cette utopiechez-elle assuré, c’est celle du partage de la culture avec tous, dans des lieux où « les gens se rencontrent pour rencontrer ce qu’il ya de meilleur en eux » comme le disait André Malraux ».

Une « utopie » revendiquée par Hortense Archambault, directrice de la directrice de la MC93, Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis à Bobigny. « Notre rôle est essentiel pour tisser inlassablement des liens et pour tendre à ce que moins de récits ne manquent pas à notre patrimoine, notamment des personnes invisibles », explique-t-elle, en rappelant que les Scènes nationales, cette « spécificité française », « aspirent à être des lieux de fabrication du commun dans une société morcelée, à être des lieux refuges pour permettre aux artistes de créer, des lieux de pensée, d’émotions et de découvertes pour tous, s’éloignant des logiques de consommation culturelle de plus en plus prégnantes sur les écrans du quotidien ».

La conviction de l’utilité de nos missions, celles d’un service public de la culture, partout et par tous, se trouve renforcée

Perspectives d’avenir

Et aujourd’hui, que reste-t-il de cet héritage, après la crise sanitaire, et face à la révolution numérique, à l’urgence écologique, à la crise géopolitique et énergétique et aux attentes fortes de nos concitoyens en matière de parité et de diversité ? « Trente ans plus tard, cet idéal reste intact », a assuré Rima Abdul Malak. Face aux nombreux « défis » auxquelles sont confrontées les Scènes nationales, la ministre de la Culture est persuadée que celles-ci sauront « se réinventer » et « redéfinir leur rôle dans un monde en pleine mutation ». « Ces enjeux vous amènent à tester de nouvelles pratiques, de nouvelles manières de travailler, à forger de nouvelles alliances », at-elle constaté.

« Le réseau a montré dans la crise que nous venons de traverser, sa solidarité, sa capacité à trouver de nouvelles modalités d’actionagrée Hortense Archambault. Mise à l’épreuve, la conviction dans l’utilité de nos missions, celles d’un service public de l’art et de la culture, partout et par tous, se trouve renforcée ». Pour autant, at-elle poursuivi, « la multiplicité des Scènes nationales est une force du réseau, qui est un véritable creuset de ressources et d’expertises variées ». Pour la ministre de la Culture, une chose est sûre : « le réseau des Scènes nationales dispose de tous les atouts pour contribuer à la construction de futurs désirables et répondre aux enjeux contemporains dans un monde en pleine mutation. En cela, elles sont un maillon indispensable des politiques culturelles publiques ».

Scènes nationales, histoire d’une utopie culturelle

A l’occasion du 30e anniversaire des Scènes nationales, désignées du 1er décembre 2021 au 30 novembre 2022 dans les 77 Scènes nationales mises en place en et en outre-mer, l’Association des Scènes nationales a commandé à Antoine de Baecque, historien et critique de cinéma et de théâtre, un texte sur l’histoire de ce réseau emblématique de la décentralisation culturelle et créé définitivement dans un courrier de Bernard Faivre d’Arcier, à l’époque directeur du théâtre et des spectacles au ministère de la Culture, le 16 décembre 1991. Résultat : un récit passionnant publié en ligne, dans lequel l’historien retrace le geste de ces lieux de création.

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Une formation de guide du patrimoine sacré proposée dans le Morbihan – Bretagne



Athénée, l’institut de formation humaine et chrétienne du diocèse de Vannes, propose un parcours ouvert à tous pour les anciens guides des sanctuaires et des lieux sacrés du Morbihan. Le département possède un patrimoine sacré particulièrement riche au sein de centaines d’églises, chapelles, abbayes et autres édifices religieux. Un héritage historique qui permet de découvrir la vie dans le Morbihan, sa production artistique et de s’initier à l’histoire, l’architecture, l’art sacré et la culture populaire.
Si les guides du patrimoine sacré sont des acteurs essentiels de la vie culturelle, les futurs accompagnateurs doivent aussi perfectionner leurs connaissances grâce à un parcours de formation spécialisée. Le premier semestre de formation prévoit une initiation aux principes généraux d’histoire de la peinture, de la sculpture et de l’architecture européenne, du Moyen Âge à l’époque contemporaine. Un socle général qui s’accompagne de séminaires d’approfondissement qui nécessite du patrimoine artistique religieux en Bretagne.

Une équipe d’experts

Le cursus de deux semestres s’adresse à tous les acteurs pastoraux et à toutes les personnes désireuses de valoriser le patrimoine culturel morbihannais. Les cours sont animés par une équipe composée de : Stefania Tullio Cataldo-Morand, historienne de l’art, maître de conférences et chargée de recherche au musée du Louvre ; Irène de Château-Thierry, responsable de la commission diocésaine d’art sacré ; Virginie Morgant Le Diffon, directrice de Mille et un lieux ; Magalie Troy, restauratrice d’art ; le père Roger Blot, responsable de la commission d’art sacré du diocèse de Rennes ; et Diego Mens, conservateur des antiquités et objets d’arts du Morbihan.

La formation « Guide du patrimoine sacré » commence le 10 novembre et se déroule sur le site de l’Université catholique de l’Ouest, à Arradon, les jeudis de 18 h 30 à 20 h 30. Les séminaires sont animés sur différents sites, les samedis, de 10h à 12h.

Pratique

Renseignements et inscriptions par e-mail à l’adresse suivante : formationhec@diocese-vannes.fr ; ou par téléphone au 02 97 68 15 69 ou au 06 19 89 46 42. Le programme 2022-2023 est disponible en ligne.

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À Reims, une souscription attribuée pour restaurer les anges de René Lalique dans l’église Saint-Nicaise

Ils sont trente. Trente anges réalisés il y a près d’un siècle par le grand maître-verrier René Lalique pour habiller l’église Saint-Nicaise de Reims. Des verrières qu’il faut restaurer. Un appel au m…

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A Lyon, une campagne de mécénat pour restaurer la basilique de Fourvière

Publié le 20 oct. 2022 à 9:00

Edifiée il y a 150 ans, la basilique de Fourvière qui domine Lyon du haut de sa colline, montre des signes de faiblesse. « Les quatre tours doivent être sécurisées, la chapelle de la Vierge et les vitraux restaurés, le musée de Fourvière et la salle du trésor aménagés », égrainent les responsables de la Fondation Fourvière. Pour mener à bien tous ces travaux, il faudra au bas mot 14 millions d’euros. Mais dans un premier temps ce sont 5 millions d’euros qu’il faut parvenir à réunir rapidement pour sécuriser les tours.

La Fondation Fourvière lance donc une campagne de mécénat en direction des entreprises. A partir du 1er janvier 2023, la campagne de fonds sera ouverte en direction des entreprises. « Je pense qu’il y aura rapidement un club des mécènes » prédit Cyril Balas, le président du Conseil de Surveillance de la Commission de Fourvière.

Il vient de signer avec Guillaume Poitrinal, président de la Fondation du patrimoine et Philippe Castaing, président de la Fondation Fourvière une convention de partenariat permettant de lancer cet appel aux dons dans le cadre d’une campagne nationale de mécénat. Les particuliers peuvent aussi se mobiliser à travers un site dédié.

Travaux récurrents

Sous le poids des années, la basilique de Fourvière nécessite de plus en plus de travaux. Celle qui a vu sa première pierre posée en 1872 et a été consacrée en 1896 a déjà subi plusieurs cures de jouvence. Classée monument historique, elle accueille plus de 2 millions de visiteurs par an. En 2006, une campagne de restauration avait permis de sécuriser et de rénover la toiture, la charpente, les voûtes, les coupoles et de repenser l’éclairage du monument. En 2017, c’est le chevet de la basilique qui a été restauré.

Déjà à l’époque des dons avaient permis de réaliser ces différents travaux. Mais aujourd’hui, d’autres dommages après des interventions sur le bâti. « Il y a des infiltrations d’eau, beaucoup d’érosion et des décollements » s’inquiète Philippe Castaing. La Fondation Fourvière posséderait également le pouvoir de restaurer les fresques du XIXe siècle découvertes sous la peinture de l’ancienne chapelle. Enfin, plusieurs objets et équipements situés à l’intérieur de la basilique ont aussi besoin d’un coup de jeune.

Comment décrypter les évolutions de notre époque ?

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