Le maire, Régis Cartayrade, annonce le passage d’experts d’assurances dès ce jeudi 11 avril. Soit à peine deux jours après le sinistre survenu dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 avril.
La foudre, tombée sur le clocher de l’église du petit village de Veyreau dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 avril, a laissé autant de cendres que de regrets. « Les trois cloches ont été sécurisées et une charpente provisoire a été mise en place par les pompiers ce mercredi » souffle le maire Régis Cartayrade. « Voici un an nous avions mené d’importants travaux, intérieurs comme extérieurs, sur cette église. L’opération avait été financée par le don d’une habitante du village, décédée, et qui avait laissé une bonne somme à la commune pour restaurer des lieux religieux. Nous avions ainsi refait les lustres, tout l’intérieur de l’église ainsi que les façades extérieures et les vitraux. »
L’intérieur de l’église « n’a pas souffert »
Régis Cartayrade ajoute que la rénovation avait également concerné « ce fameux clocher qui, au départ, n’était pas à son emplacement actuel d’ailleurs. Il se trouvait à l’opposé de l’église avant d’être reconstruit du côté de la place du village. » Une église Saint-Jean Baptiste, patronne de la paroisse, qui voit encore régulièrement diverses célébrations passées. « Il y a des mariages notamment et, parfois, des mess. La mairie y organise parfois des concerts. »
L’incendie du clocher n’a pas, fort heureusement, abîmé l’intérieur de l’édifice religieux.« Il n’a pas souffert. »
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Reste que, passé la – grande – émotion face à ce sinistre aussi soudain que brutal, le maire de Veyreau se projette dans l’après . « Nous attendons les expertises des assurances. La première est prévue ce jeudi 11 avril. Nous verrons, ensuite, comment financer la restauration. Idéalement sans que la commune fasse d’emprunt. »
Trois cloches pesant au total plus d’une tonne
Régis Cartayrade sait que la reconstruction de la charpente du clocher supportant le poids de trois cloches ce ne sera pas une mince affaire. « N’importe qui ne peut pas assurer ce type de travail. Il faudra une entreprise spécialisée ou, peut-être, les Compagnons du Devoir… » Sans l’espoir d’une intervention, financière autant que divine, de l’évêché. « Nous leur demanderons mais, selon la loi, la commune est propriétaire et doit assurer l’entretien. »
L’émotion intense, abondamment relayée depuis mardi matin sur les réseaux sociaux, pourrait faire espérer à une potentielle cagnotte participative pour aider Veyreau à retrouver son clocher. « Nous verrons. Peut-être que les assurances couvriront l’intégralité du coût des travaux. » L’idée serait« de remettre à peu près à l’identique même s’il faudra sans doute changer les trois cloches, l’une de 210 kilos et les deux autres de 300 kilos et 780 kilos. Certaines, je pense sont fêlées car on a entendu un bruit quand les pompiers arrosaient le clocher.