À trente kilomètres au sud de La Roche-sur-Yon, Luçon est une destination de confins entre le Marais Poitevin, la mer et la Charente-Maritime. Marquée par l’image du cardinal de Richelieu, la cité dév …
Auteur/autrice : Gilberte MBELE
Toutes les entreprises qui vont participer aux travaux de restauration de l’église Saint-Martin étaient sur place le jeudi 25 mai 2023 juste avant le lancement du chantier en ce début juin 2023.
Le président de la République, en visite lundi 5 juin au Mont-Saint-Michel, doit annoncer de nouvelles aides pour protéger le patrimoine religieux modeste de nombreuses petites communes.
Emmanuel Macron va annoncer lundi une campagne pour classer davantage d’édifices culturels en France comme monuments historiques, afin de faciliter leur préservation, et envisager de lancer une souscription financière auprès des Français pour restaurer ce « patrimoine religieux modeste ».
Lors d’un déplacement au Mont-Saint-Michel pour fêter le millénaire de l’abbaye du célèbre îlot rocheux de la Manche, en Normandie, le chef de l’Etat va se pencher sur le sort du « patrimoine religieux non protégé des villes de moins de 10.000 habitants », a indiqué la présidence à des journalistes.
Sur quelques 50.000 lieux de cultes (dont 42.000 catholiques) qui existaient en France selon un recensement encore incomplet, seuls 10.500 sont protégés au titre des monuments historiques, un label qui ouvre l’accès aux aides du ministère de la Culture. Le Président va demander à ses ministres de la Culture et de l’Intérieur de lui présenter avant les Journées européennes du patrimoine des 16 et 17 septembre un état des lieux « plus clair » de la situation de ces édifices, a précisé un conseiller.
« En outre, le ministère de la Culture engagera une campagne d’inscription ou de classement au titre des monuments historiques des édifices cultuels construits notamment au XIXe et au XXe siècles, dont l’intérêt patrimonial le justifierait, au regard d’un ensemble de critères historiques, artistiques, scientifiques et techniques », dit l’Elysée dans un communiqué.
Selon le conseiller, « il ya des progrès à faire en prenant en considération l’originalité de ces édifices, la qualité de leur environnement », « leurs éléments décoratifs » et la « la qualité de leur architecture » que « nous savons mieux apprécier peut-être qu’il y a quelques décennies ».
Pour financer les besoins de restauration, M. Macron « ouvre la porte au lancement d’une souscription qui soit dédiée à ces édifices religieux », a par ailleurs annoncé l’Elysée, rappelant que les Français participaient déjà à l’effort à travers le Loto du patrimoine lancé lors du premier quinquennat du chef de l’Etat.
« Quand on voit l’élan de donner dont Notre-Dame-de-Paris a favorisé après l’incendie, le président de la République estime que « faire appel à l’engagement des Françaises et des Français, peut-être aussi d’ailleurs un certain nombre d’étrangers, en faveur de ce patrimoine spécifique », « cela mériterait d’utiliser à nouveau cet outil de la souscription », at-on expliqué.
Prié de dire si une taxe fiscale exceptionnelle accompagnait cette souscription comme pour Notre-Dame, le conseiller ne l’a pas exclue, précisant que ce point serait « réfléchi » avec le ministère des Finances d’ici à septembre.
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La mairesse de Maniwaki, Francine Fortin, a expliqué à la quinzaine de résidents présents à la séance du conseil municipal, lundi soir, pourquoi la Ville demeure ferme sur sa position de ne plus citer …
Ils veulent sauver l’église de Willems
Très attachés au patrimoine religieux de leur village, plusieurs habitants ont décidé de se rétrousser les manches en prévoyant une association de sauvegarde de l’église. Leur mission aujourd’hui : récolter des fonds.
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De nombreux élus locaux, des membres de la fondation du patrimoine, et de l’association pour la sauvegarde de l’église de Marquise ont été réunis ce mercredi en mairie de Marquise pour lancer la collecte de dons dédiée à l’édifice religieux. L’objectif est de récolter 20 000 euros pour la première phase de travaux, qui débutera en septembre.
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Son chapiteau de 28 mètres de haut en ossature bois et recouvert d’une toile plastique émeraude et bleu roi pliée façon origami se dresse dans le quartier des Tertres-Cuverons à Bagneux (Hauts-de-Seine), tel un signal d’émulsion créative au milieu de la rectitude grise du béton des immeubles environnants.
Après l’installation du retable rénové le 11 mai dernier, à l’église Sainte-Thumette de Névez, par l’atelier Coreum, les artisans ont remis en place cette semaine, dans le chœur de l’église, les statues de saint Évêque , saint Ambroise et saint Honoré, dont la restauration est achevée. Les trésors de la chapelle Sainte-Barbe sont désormais en lieu sûr, et le public pourra les admirer. Prochainement, une équipe archéologique va venir réaliser des fouilles, à l’intérieur comme à l’extérieur de la chapelle Sainte-Barbe, une démarche obligatoire avant toute rénovation.
L’orgue de l’église Saint-Éloi de Forges-les-Eaux a besoin d’être restauré. La municipalité et une association s’allient pour trouver les financements nécessaires aux travaux.
Optimiser la consommation énergétique des festivals en calibrant mieux les sources d’approvisionnement, choisir des solutions moins énergivores pour la restauration, la scène ou l’éclairage, explorer de nouvelles solutions techniques : tels sont les objectifs du parcours de formation mis en place par le Collectif des festivals à Rennes.
Créé en 2005 en Bretagne pour réfléchir sur le sujet de la transition écologique et sociale, il réunit aujourd’hui une trentaine de festivals sur le territoire breton et les accompagne dans leur de développement durable mais aussi sur les questions d’ordre social et sociétal . « On travaille aussi bien sur les questions de l’énergie, des déplacements, de l’alimentation et des déchets que sur des questions plus sociales comme celles de l’accessibilité des personnes en situation de handicap ou des violences sexuelles et sexistes », explique Rudy Guilhem-Ducléon, chargé de mission développement durable et projets responsables.
Sobriété, efficacité, approvisionnement énergétique
Les festivals sont confrontés à des spécificités liées aux lieux dans lesquels ils s’installent, souvent peu pensés pour ce type d’usage. « Cela implique une logistique dédiée et la construction d’un certain nombre d’infrastructures », souligne Rudy Guilhem-Ducléon. S’ajoute à cela l’accueil du public qui a pour conséquence un impact sur certains sites naturels. Ainsi, le Collectif et les organisateurs ont dégagé trois grands enjeux pour limiter la consommation énergétique des festivals.
Le premier enjeu est celui de la sobriété avec un redimensionnement des installations, des systèmes son et lumière, de la capacité d’accueil des lieux ou des déplacements des artistes. Le deuxième concerne l’efficacité des dispositifs, avec un accompagnement des directions techniques pour mettre en adéquation les installations avec les besoins. « On observe souvent un sur-dimensionnement des groupes électrogènes de x3 à x10 donc il y a une marge de progression », poursuit Rudy Guilhem-Ducléon. Le collectif encourage les festivals à utiliser les led, moins énergivores, pour l’éclairage ou le gaz, plus efficaces, pour les espaces cuisine. Ce deuxième enjeu est lié au troisième, celui de l’approvisionnement énergétique. Sur ce sujet, le Collectif travaille avec Enedis pour faire en sorte que les festivals se raccordent, dès que cela est possible, au réseau fixe, trente fois moins émetteur de CO2. Il s’agit enfin de trouver des énergies plus propres, comme le solaire ou l’éolienne. « Un de nos festivals adhérent a récemment sonorisé une scène entière à l’énergie solaire. Ces initiatives sont encore éparses mais c’est encouragé », note Rudy Guilhem-Ducléon.
Auparavant essentiellement centrée sur la question de la mutualisation de matériel et de la réduction des déchets, la question de la transition écologique prend de plus en plus d’ampleur. Le parcours de formation Coordination Développement durable d’un festival est donc né d’une montée en puissance des préoccupations des organisateurs de festivals pour ce sujet. « À l’image de la société, les festivals évoluent, constate Rudy Guilhem-Ducléon. La prise de conscience s’élargit et on travaille avec des festivals engagés donc la démarche va plus vite et plus loin, notamment depuis la crise sanitaire. On travaille de façon plus stratégique, on planifie réellement les actions de développement durable et on met en place des indicateurs pour voir comment s’améliorer ».
Méthodologie, actions et valorisation
Le Collectif a imaginé ce parcours de six modules qui dure une dizaine de jours sur une année scolaire. Il est composé de trois blocs de deux modules chacun. Le premier insiste sur les outils méthodologiques avec notamment la mise en place d’un audit de développement durable. « Il s’agit d’un état des lieux complet des outils d’évaluation pour limiter l’empreinte environnementale. On essaie de comprendre l’impact d’un festival sur la biodiversité et les ressources naturelles », résume Cécile Talon, chargée de mission développement durable et responsable formation. Le deuxième propose des actions concrètes et le troisième met l’accent sur la communication et la valorisation de la démarche. « Le parcours apporte beaucoup d’informations et donne la place à l’échange entre les participants. Il y a aussi une dimension opérationnelle comme quand on parle par exemple de gestion des toilettes sèches », poursuit Cécile Talon. Tout au long de ce parcours, les stagiaires sont encadrés par des intervenants qui connaissent bien le secteur culturel. « Sinon, ce serait plus théorique et moins satisfaisant pour les participants », estime Cécile Talon.
La dernière session, qui vient de s’achever, a atteint une vingtaine de personnes de toute la France, aussi bien salariés que bénévoles. « Nous avons eu de très bons retours, assure Cécile Talon. Ce parcours permet aux personnes de structurer leur démarche. Des responsables du développement durable en poste depuis longtemps ont pu renouveler leurs outils et les conforter tandis que des personnes récemment nommées ont gagné en légitimité, peuvent être mieux reconnues dans leur structure. » Le parcours pourrait s’affiner avec la mise en place de modules facultatifs selon l’expérience des participants ou des journées d’immersion sur le terrain.
Un Acte 2 du plan de sobriété énergétique dans le secteur culturel
Le secteur de la culture représente aujourd’hui environ 2 % de la consommation énergétique totale française, sans compter les consommations liées aux déplacements des artistes, des œuvres et surtout du public. En octobre 2022, un premier plan de sobriété avait été présenté par le ministère de la transition écologique avec des mesures comme la baisse de la température à 19°C l’hiver, la réalisation de travaux à gains rapides ou encore la mise en place de mesures favorables à la réduction de la consommation de carburant.
Après un bilan de ce premier volet, le plan est désormais entré dans son Acte 2, avec un groupe de travail des acteurs de la culture qui s’est réuni en avril dernier. Ce groupe rassemble des représentants des établissements publics et entreprises du secteur de la culture, des représentants des collectivités locales, des énergéticiens et des experts de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).
Ensemble, ils ont réfléchi aux tensions sur l’énergie obtenue face au monde de la culture, en particulier dans les lieux reçus du public. Les pistes de réflexion concernent notamment l’éclairage, la réduction des consommations liées au numérique, la connaissance et l’exploitation du potentiel immobilier et de sa performance énergétique, la gestion et l’amélioration des outils de chauffage et la formation aux écogestes.
« Une vie culturelle plus éco-responsable est possible !a lancé Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, au sortir de cette réunion. De nombreuses initiatives ont été mises en œuvre pour réduire les consommations de gaz, d’électricité et de carburant dans tous les champs culturels. Ces efforts de sobriété énergétique ont été déployés sans réduire l’accès à la culture de nos concitoyens, un principe auquel je reste très attachée. Collectivement, nous avons su répondre aux urgences à court terme, tout en anticipant les défis de l’avenir. »