Quelque « 2,8 millions d’euros » ont été mobilisés à travers la collecte nationale non affectée, « grâce à la générosité de plus de 37 000 donateurs », ajoute-t-elle.
En avril, la ministre de la Culture, Rachida Dati, avait annoncé la liste des 100 premiers édifices religieux à pouvoir bénéficier de la collecte non affectée. Le besoin de financement pour « sauver ces 100 édifices » avait été évalué à 15 millions d’euros, selon le ministère.
Dans les communes de moins de 10 000 habitants
En septembre 2023, le chef de l’État Emmanuel Macron avait lancé cette souscription, en annonçant un taux de déduction fiscale renforcé pour les particuliers de 75 % jusqu’à 1 000 euros, à l’instar de la souscription pour la cathédrale Notre-Dame. Dame de Paris.
Il s’agissait d’aider les petites communes de moins de 10 000 habitants (et de moins de 20 000 habitants en outre-mer) à préserver leurs édifices religieux.
Près de 50 % des édifices qui bénéficieront de la collecte sont situés dans des communes de moins de 1 000 habitants, avait-on précisé.
Imposante bâtisse romane en grès rose nichée au fond d’une vallée vosgienne, l’abbaye de Murbach (Haut-Rhin) a retrouvé toute sa splendeur. Les 535.500 euros nécessaires à sa restauration ont été entièrement financés par les collectivités et la Fondation du patrimoine. Cette dernière a complété le financement en lançant une souscription pour réunir 50.000 euros auprès du public. L’association accompagne de nombreux projets de réhabilitation d’édifices religieux en Alsace. « Ils récentes une grande partie de notre patrimoine culturel, ce n’est pas étonnant qu’ils représentent une majorité de nos actions », souligne Pierre Wick, délégué départemental du Haut-Rhin de l’association.
La Fondation du patrimoine intervient pour compléter le financement. « Soit le bâtiment est inscrit ou classé et dans ce cas, il bénéficie d’un soutien de l’Etat via la Direction régionale des affaires culturelles, puis de la Collectivité européenne d’Alsace, parfois de la région. En complément, nous lançons une souscription dont nous reversons les fonds en fin de travaux. Si le bâtiment n’est pas inscrit, l’appel aux dons est un premier soutien qui serre les autres », détaille Pierre Wick.
Édifice monumental, l’église Saint-Rémi de Mognéville se distingue par sa forme de croix archiépiscopale. Mais sa particularité, c’est de posséder deux transepts. Ayant connu plusieurs étapes de construction, elle présente trois styles distincts. Gothique flamboyant pour le chœur et l’ancien transept. Le deuxième transept est de style à lancette ; roman pour le portail, la nef et les bas-côtés.
Exceptionnel ! « Les architectes considèrent que c’est un des plus beaux enfants du XVIeet siècle », souligne Richard Siri, le maire du village depuis 2008. L’église se trouve classée depuis 1968 aux Monuments historiques. « C’est une très très belle église », confirme Hugues Duwig, l’architecte du patrimoine en charge de superviser sa restauration.
En effet, depuis plusieurs mois, elle fait l’objet d’importants travaux.
Rénover l’église, l’idée n’est pas nouvelle. En 2012, « l’estimation d’une…
Depuis 2019, le concours « Grasse au Pays des Merveilles »porté par le Fonds Baudelairepermet aux étudiants des grandes écoles de mettre leur inventivité au service de la capitale du parfumnotamment à travers plusieurs catégories, création d’une fragrance originale, développement d’une stratégie marketing et conception d’un design. Le dernier palmarès a été annoncé le 17 juillet dernier dans les jardins de la Villa Fragonard.
Pour la catégorie Design, Laetitia a séduit le jury avec son projet « Secrets de Grasse ». Inspirée par les modes de vie de la haute société du XIXème siècle, elle a imaginé un flacon de parfum reflétant une histoire d’amour entre le parfumeur Léon Chiris età la Reine Victoria d’Angleterre. Dans une société stricte qui désapprouve les relations entre classes sociales, les deux amants expriment leurs sentiments à travers la danse.
L’église d’Arnèke a déjà connu d’importants travaux il y a une dizaine d’années, entre 2011 et 2013. La tour avait alors été entièrement refaite. Cette fois, les travaux qui s’apprêtent à commencer co…
Sur les 100 bâtiments sélectionnés par la Fondation du patrimoine pour bénéficier de la collection nationale annoncés par Emmanuel Macron lors des dernières journées du Patrimoine : 5 lieux de culte des Hauts-de-France ont été retenus.
La Fondation du patrimoine a révélé les 100 premiers bénéficiaires de la collection nationale en faveur du patrimoine religieux dans les villages de France. Cinq édifices des Hauts-de-France vont pouvoir en profiter: l’Église Saint-Martin d’Arnèke (59), l’Église Saint-Géry de Brie (80), l’Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge de Parfondru (02), l’Église Saint -Sulpice de Montiers (60) et l’Église Saint-Aubert de Sauchy-Lestrée (62).
Retrouvez ci-dessous les bénéficiaires de la région :
Parmi les 100 bâtiments, 61% d’entre eux sont non protégés au titre des monuments historiques, 55% sont en péril et près de 50% sont situés dans des communes de moins de 1000 habitants. Pour contrer ces statistiques inquiétantes, autant sur le plan architectural que financier, la Fondation du patrimoine espère au total lever 15 millions d’euros.
Véritable joyau art déco de la Somme, l’église Saint-Géry de Brie va pouvoir bénéficier du dispositif. Construite en 1930 par l’architecte Jacques Debat-Ponsan, elle reflète « les grandes évolutions architecturales des années 1920 » décrit la Fondation. Dans une nef aux teintes violacées, des travaux sont actuellement en cours pour permettre sa réouverture au public. Grâce à la levée de fonds, cela pourrait être possible d’ici décembre 2026, après plus de trois années de réfection.
De l’autre côté de la région, dans le département du Nord, c’est un tout autre bâtiment qui a attiré l’attention de la Fondation du patrimoine. L’église Saint-Martin d’Arnèke est dotée d’une hallekerque, comprenez ici une église-halle, qui caractérise les édifices religieux du pays de Cassel. De briques rouges aux motifs polychromes et superficielle d’ardoise, des travaux sont encore nécessaires pour assurer sa mise hors d’eau.
À l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, en septembre dernier, Emmanuel Macon avait annoncé cette collection nationale. À ce jour, 2,4 millions d’euros ont déjà été levés. L’objectif étant de soutenir 1000édifices dans l’espace de 4 ans, tous cultes confondus.
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Les édifices des Hauts-de-France se réjouissent de cette aide de la Fondation du patrimoine
« Il existe sur le territoire national, plus de 50000 lieux de culte(…)Ces édifices sont aujourd’hui menacés : ils luttent contre les ravages du temps et les aléas climatiques ou, fautes de moyens, ils présentent d’un manque d’entretien et de prévention des risques » explique la Fondation.
En réalisant cette collection de fonds, « la Fondation du patrimoine veut accélérer la préservation, l’ouverture et la transmission du patrimoine religieux partout en France, en particulier dans les territoires ruraux« .
Pour participer à cette grande collecte, il est possible de faire un don directement en ligne sur : fondation-patrimoine.org
Chaque particulier effectuant un dont de moins de 1000 euros peut bénéficier d’un taux de déduction fiscale de 75%. Sinon, il est possible d’adresser un don par SMS ou par chèque en se rapprochant de la Fondation.
La coordinatrice du projet Isabelle Doumit Skaff a lancé l’opération. Avec le soutien de la Direction générale des antiquités (DGA), l’experte en restauration et conservation des œuvres d’art, …
Le maire, Régis Cartayrade, annonce le passage d’experts d’assurances dès ce jeudi 11 avril. Soit à peine deux jours après le sinistre survenu dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 avril.
La foudre, tombée sur le clocher de l’église du petit village de Veyreau dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 avril, a laissé autant de cendres que de regrets. « Les trois cloches ont été sécurisées et une charpente provisoire a été mise en place par les pompiers ce mercredi » souffle le maire Régis Cartayrade. « Voici un an nous avions mené d’importants travaux, intérieurs comme extérieurs, sur cette église. L’opération avait été financée par le don d’une habitante du village, décédée, et qui avait laissé une bonne somme à la commune pour restaurer des lieux religieux. Nous avions ainsi refait les lustres, tout l’intérieur de l’église ainsi que les façades extérieures et les vitraux. »
L’intérieur de l’église « n’a pas souffert »
Régis Cartayrade ajoute que la rénovation avait également concerné « ce fameux clocher qui, au départ, n’était pas à son emplacement actuel d’ailleurs. Il se trouvait à l’opposé de l’église avant d’être reconstruit du côté de la place du village. » Une église Saint-Jean Baptiste, patronne de la paroisse, qui voit encore régulièrement diverses célébrations passées. « Il y a des mariages notamment et, parfois, des mess. La mairie y organise parfois des concerts. » L’incendie du clocher n’a pas, fort heureusement, abîmé l’intérieur de l’édifice religieux.« Il n’a pas souffert. »
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Reste que, passé la – grande – émotion face à ce sinistre aussi soudain que brutal, le maire de Veyreau se projette dans l’après . « Nous attendons les expertises des assurances. La première est prévue ce jeudi 11 avril. Nous verrons, ensuite, comment financer la restauration. Idéalement sans que la commune fasse d’emprunt. »
Trois cloches pesant au total plus d’une tonne
Régis Cartayrade sait que la reconstruction de la charpente du clocher supportant le poids de trois cloches ce ne sera pas une mince affaire. « N’importe qui ne peut pas assurer ce type de travail. Il faudra une entreprise spécialisée ou, peut-être, les Compagnons du Devoir… » Sans l’espoir d’une intervention, financière autant que divine, de l’évêché. « Nous leur demanderons mais, selon la loi, la commune est propriétaire et doit assurer l’entretien. »
L’émotion intense, abondamment relayée depuis mardi matin sur les réseaux sociaux, pourrait faire espérer à une potentielle cagnotte participative pour aider Veyreau à retrouver son clocher. « Nous verrons. Peut-être que les assurances couvriront l’intégralité du coût des travaux. » L’idée serait« de remettre à peu près à l’identique même s’il faudra sans doute changer les trois cloches, l’une de 210 kilos et les deux autres de 300 kilos et 780 kilos. Certaines, je pense sont fêlées car on a entendu un bruit quand les pompiers arrosaient le clocher.
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