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Stéphane Bern pour sauver l’église du Collège au Puy ?

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À l’approche des fêtes mariales, tous les regards se tournent vers la cathédrale, mais Le Puy possède trois autres sanctuaires : Saint-Joseph de Bon-Espoir d’Espaly-Saint-Marcel, le sanctuaire Saint-Michel d’Aiguilhe et le quatrième plus discret aujourd’hui : Saint-Régis du Collège.
Après l’église Saint-Laurent, celle des Carmes (dont les travaux s’éternisent), la ville conserverait s’attaquer à un nouveau chantier d’envergure, celui de l’église dite du Collège, pour laquelle des diagnostics ont été réalisés . À l’intérieur, de petits clairs carrés sur fond de décors très sombres laissent imaginer ce qu’un nettoyage complet pourrait donner.

Éviter que l’église ne prenne l’eau

Avant d’envisager une réfection complète de l’édifice, il convient de protéger l’essentiel. La municipalité, en fin d’année dernière, a procédé à la mise en sécurité par étaiement de la galerie du XVIIIe siècle qui jouxte la cour de l’école du collège Lafayette. Aussi à la mise hors eau de la terrasse sur la façade ouest, au-dessus de la monumentale porte d’entrée en bois aux motifs de feuillages, de fleurs et de fruits. Un nettoyage de cette façade s’imposait : des végétaux avaient poussé.Des retables ornés dans les chapelles latérales.

Caroline Barre, première adjointe du Puy, indique qu’une demande pour trouver des financements, a été transmise à la Mission Patrimoine adressée à Stéphane Bern. Celle-ci est déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et la FDJ (Française des jeux). La mission reste la même en quatre ans d’existence : récolter des fonds pour restaurer ces monuments en péril grâce à un loto. Depuis la première édition en 2018, la Mission patrimoine a aidé 645 sites pour leurs travaux de restauration, dont 90 projets emblématiques du patrimoine régional et 555 sites départementaux. La dernière sélection compte 18 sites, un seul auvergnat : le Parc des Sources, à Vichy (Allier). La ville du Puy n’exclut pas de formuler une nouvelle demande, sa première requête n’ayant pas abouti.

La vie du quartier s’en est allée, le sanctuaire s’est endormi

Une fois sous la voûte, la richesse contraste avec l’austérité de l’ensemble. L’intérieur ombreux offre la possibilité d’admirer le grand retable du chœur en bois sculpté et d’autres retables dorés dans les chapelles latérales. L’église du Collège évoque et rend hommage à trois personnalités locales du XVIIe siècle : le peintre Guy François, le sculpteur Pierre Vanneau auteur de magnifiques panneaux en bois, mais aussi et surtout Saint-Jean-François Régis désigné au Puy comme « le père des pauvres » et dont la rue bordant l’édifice porte le nom.
La centenaire Andresine Boyer, la doyenne du quartier, très fatiguée ces derniers mois, témoigne du temps jadis dans un bulletin municipal de la ville du Puy :

Lorsque les enterrements étaient rendus dans l’église du Collège, le corbillard passait toujours par la rue Saint-François Régis pour rejoindre le cimetière, au bruit de la Calèche et des chevaux qui le tiraient. Cela s’est arrêté au cours des années 1960.

Andresine se souvient aussi des commerces : le café face à l’église du Collège, un taxi, une coiffeuse, une modiste, un autre bistrot, une pouponnière où un médecin se rendait une ou deux fois par semaine, une laiterie et deux épiceries- buvette. Andrésine Boyer travaillait dans l’une d’elles. La vie dans le quartier s’en est allée, le sanctuaire s’est endormi.Une évaluation des travaux a été réalisée.

Un petit groupe de bénévoles veille quotidiennement sur l’édifice au premier rang devenu sœur Anne-Catherine qui anime à quelques mètres de là, rue du Collège la Tente de la rencontre, un lieu destiné en particulier aux personnes isolées.
Lors de son installation il y a deux ans comme recteur de la cathédrale, également recteur des sanctuaires Saint-Joseph Saint-Michel et du Collège, le père Jean-Loïc Ollu témoignait : « Il ya un défi à relever, celui de permettre à tous ceux qui rejoignent nos sanctuaires, lieux de pèlerinages, de pouvoir vivre quelque chose. On a une richesse extraordinaire, ici, au Puy : beaucoup peut trouver un havre de paix dans la multiplicité de ces sanctuaires ».

L’édifice lié à l’apôtre du Velay et du Vivarais

Pour le père Ollu, le Collège est indéniablement lié à Saint Jean-François Régis surtout auprès des anciens. Le recteur est fidèle au sanctuaire. Le samedi matin est réservé aux confessions. La messe du dimanche à 18 heures est appréciée d’une poignée de fidèles. « Une quarantaine de personnes vient à l’office. Les messes du dimanche soir sont devenues rares », précise le père Ollu qui en est convaincu : « Le sanctuaire mérite d’être animé, mais pour cela sur un besoin de bénévoles. Ou, ils sont de moins en moins nombreux ».
L’église accueille le 16 juin la fête de Saint-François Régis et des célébrations en hommage à Notre-Dame-de-Fatima avec la communauté portugaise, les 13 mai et 13 octobre. Le sanctuaire reçoit des visites diffusées et régulières en période estivale. Il n’y a pas si longtemps, une association y proposait des concerts dans l’idée de récolter des fonds pour l’édifice.

Visites théâtralisées

Dernièrement, Joachim Leyronnas, un comédien passionné d’histoire installé à Chenereilles a imaginé des soirées au cours inclus, vêtu d’une soutane, il incarne Saint-François Régis. Une déambulation théâtrale débute sur le parvis du sanctuaire en direction de la cathédrale. Le 28 juillet dernier, une douzaine de personnes étaient venues d’Ardèche à la découverte de l’apôtre du Velay et du Vivarais. Joie, bonne humeur et enthousiasme étaient au rendez-vous durant ce parcours de deux heures dans les rues de la cité mariale afin de se remémorer les œuvres sociales du saint patron des jésuites de France. Pour participer à ces soirées théâtralisées, il convient de se renseigner auprès de l’Office de tourisme du Puy.Joachim Leyronnas fait revivre l’apôtre du Velay.

Philippe Suc

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Historique. Cinq siècles de la vie d’une communauté de religieuses à Vieux-Thann

De la fin du XIIIe siècle à la Révolution française, une poignée de religieuses a vécu à l’ombre de l’église de Vieux-Thann. Tout commence vers 1290 : une dame noble, originaire de Gundolsheim, restée anonyme, achète une maison proche de l’église du pèlerinage de Vieux-Thann. Elle s’y installe, avec Himmeltrude et Catherine, formant ainsi un béguinage, c’est-à-dire une communauté religieuse qui vit sans se retirer du monde.

Comme toute communauté féminine doit dépendre d’un monastère masculin, elles sont adaptées des dominicains de Bâle. Mais, à l’installation des franciscains à Thann en 1297, elles tentent de se rattacher à eux, par commodité, mais sans succès. Déboutées par le tribunal et estimant la décision injuste, elles font appel au papier, sans que l’on connaisse le résultat de cette démarche.

Les béguines ne prononcent pas de vœux de chasteté et d’obéissance définitives comme dans une communauté traditionnelle, mais s’y engagent moralement et à titre personnel. Prières et travail…

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Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner. Les nouveaux guides de la Sprev sont arrivés

Au mois de juillet, nous avons évalué 1 020 visites guidées de l’enclos paroissial, ce qui est un bon chiffre, déclare Arlette Geoffroy, responsable des guides de la Sprev (Sauvegarde du patrimo …

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Chantepérier L’association « Chantelouve d’hier et d’aujourd’hui » s’engage pour la restauration du patrimoine local

La jolie petite église de Chantelouve, qui date de la fin du XIXe siècle (1878), est administrativement fermée depuis 2019 car des fissures importantes compromettent la sécurité des fidèles.

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Boisney. Cet habitant a restauré le carrefour de la Vierge, patrimoine de la commune

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Raymond Gagnepain a restauré la Vierge, décapé le mur et embelli le carrefour.
Raymond Gagnepain a restauré la vierge, décapé le mur et embelli le carrefour. ©Eveil Normand

La statue de Notre-Dame-de-Lourdes, installée au bien nommé carrefour de la Vierge, tous les habitants de Boisney (Eure) la connaître. Et chacun pouvait remarquer son état délabré, elle qui n’avait pas été repeinte depuis plus de quinze ans. Mais ça, c’était avant que Raymond Gagnepain ne vienne à son secours. La mission était faite pour cet habitant dont l’Eveil Normand vous racontiez au mois de mai dernier commentaire il avait passé des journées entières à redonner du lustre à l’église Saint-Aubin.

« Je l’ai toujours connue cette statue, explique le retraité originaire de la commune, membre de la paroisse Notre-Dame-de-la-Charentonne. Dans le village, on n’a pas de calvaire, mais on a une très belle vierge. »

Alors, Raymond Gagnepain a commencé par combler les failles avec de la résine, avant de repeindre patiemment, appliqué du bleu pour le ruban, du doré pour les manchettes. Le résultat est réussi et ne laisse pas indifférent. « Je me suis inspiré des vierges traditionnelles, confie ce fervent croyant, qui organise une messe à l’église de Boisney le samedi 20 août à 18 h 30. Les gens qui m’ont vu peindre m’ont dit que c’est très jolie. »

Rendre cet endroit agréable

Et l’ange gardien du patrimoine de Boisney ne s’est pas arrêté là. Il a retiré la mousse et brossé le mur pour révéler la beauté des silex. Et aidé par des voisins, il a remplacé les cailloux de récupération par plus d’une tonne de gravillons bleu-gris « qui deviendra de couleur ardoise quand il pleuvra, promet-il. Avec les reflets du soleil, ce sera beau. Cela rappelle la grotte de Massabielle à Lourdes. » Raymond Gagnepain a aussi ajouté des fleurs, qu’il vient arroser tous les matins.

Attaché à son village et à son patrimoine, il considère son entretien comme « un devoir », au-delà de l’aspect religieux que revêt le lieu. « Il ne fallait pas laisser cette vierge dans l’oubli et cela permet de rendre cet endroit agréable aux yeux des passants », conclu-il, en espérant que le carrefour « attirera les regards compatissants des automobilistes ».

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Le pape, un petit coup de pouce au tourisme religieux

Après des décennies de vaches maigres, la fréquentation du patrimoine religieux québécois par les touristes serait en croissance, selon l’Association du tourisme religieux et spirituel. Et la venue du …

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Au Folgoët, soirée patrimoine des guides de la Sprev lundi soir à la basilique – Le Folgoët



Comme annoncé, Camille Gueguen et Guillaume Colombel, les deux guides de la Sprev (Sauvegarde du patrimoine religieux en vie) pour le mois de juillet, organisent une soirée patrimoine pour le lundi 25 juillet 2022, à 19 h 30, à la basilique du Folgoët . La soirée commencera par un petit concert d’orgue et sera suivie d’un jeu de piste convivial pour petits et grands. Certainement une bonne occasion, y compris pour les Folgoëtiens, de découvrir le patrimoine architectural et religieux de la basilique et de ses abords.

Pratique

Soirée patrimoine, lundi 25 juillet 2022, à 19 h 30, à la basilique du Folgoët. Entrée libre et ouverte à tous.

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Saint-Côme-de-Fresné. Un concert en l’église de Saint-Côme ce samedi

L’ADTLB (Association de développement territorial local du Bessin), la municipalité de Saint-Côme-de-Fresné et l’association Le Blanc Moutier organisent un concert en l’église Saint-Côme et Saint-Damien. Donné par l’ensemble BaroKentin au profit de la restauration de l’église, il aura lieu ce samedi, à 18 h. L’association Le Blanc Moutier a pour vocation d’organiser des activités en faveur de la préservation, la valorisation et l’animation de l’église de Saint-Côme », déclare le président de l’association François Spriet. L’ensemble BaroKentin a été fondé en 2018 par David Le Monnier. Il a perfectionné son chant en Angleterre, avant de s’installer en France en 1990, puis à Valognes (Manche) en 2016, séduit par le Cotentin.

Ce chanteur, pianiste, claveciniste forme le groupe BaroKentin en réunissant Faustine Nondier, flûtiste, Jean-Baptiste Bernuit, violoniste et altiste et Jet Planken, violoncelliste.

La réunion de ces quatre instruments ouvre à BaroKentin une possibilité presque infinie de répertoire en musique de chambre baroque », explique Christian Nisse, de l’ADTLB.

Saint-Côme-de-Fresné, samedi 23 juillet, à 18h. Plein tarif : 10 € ; réduit : 7 €, gratuit – de 15 ans. Réservations au 02 31 22 17 44 ou adtlb@orange.fr

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À la recherche des clés du temps dans le pays d’Auray – Vannes



Depuis une quinzaine d’années, Détour d’Art s’applique à faire découvrir la richesse des chapelles, églises et autres patrimoines religieux bretons en Pays d’Auray. L’opération s’adresse à tous, y compris aux enfants et aux familles. C’est tout l’esprit des Clés du Temps, six jeux de piste conçus pour partir à la découverte du patrimoine en insistant sur le caractère ludique : « L’idée est de rendre le plus accessible possible la visite de sites religieux, parfois ennuyante pour les plus jeunes », explique Virginie Morgant, chargée de l’opération Détour d’Art. C’est elle qui a conçu et créé ces jeux de piste, destinés aux enfants de plus de 6 ans.

Observation, intuition et déduction

L’objectif consiste à mener des enquêtes dans des lieux chargés d’histoire, pour tenter de collectionner les Clés du Temps : « J’ai élaboré des scénarios inspirés par l’histoire et l’architecture des monuments dans lesquels se dérouleront les jeux. Je les teste en général sur mes propres enfants ! ». Des jeux fondés sur l’observation, l’intuition ou la déduction. Les parcours sont balisés de messages codés et de défis à relever.

Trois de ces jeux étaient déjà disponibles tout au long de l’année (La Clé de la Statue Perdue, à Sainte-Anne-d’Auray, La Clé des Vestiges, à l’Église Saint-Guigner de Pluvigner et La Clé du Message Codé à la Chapelle Sainte-Avoye) mais il y a désormais trois autres clefs à tenter de découvrir jusqu’au 30 août. Dont une nouveauté, La Clé du Marin, dans le centre-ville de Ploemel à la Chapelle Notre-Dame de Recouvrance. Le jeu se passe à l’époque de Louis XIV : un marin ploemelois, parti à la guerre à bord d’un navire, réussit à revenir sain et sauf avec ses compagnons. Un miracle qui cache en réalité certaines zones d’ombre qu’il appartiendra aux enfants d’éclaircir. Il faut compter 1 h 30 pour faire cette activité, qui sera proposée le mardi de 14 h à 18 h. Pour y participer, il suffit de régler un euro à l’office de tourisme d’Auray ou de Sainte-Anne-d’Auray, sinon sur place à la chapelle Notre-Dame de Recouvrance. En échange, il vous sera remis une pochette permettant de participer au jeu.

Des clés à retirer auprès des bénévoles ou en mairie

Les deux autres jeux de piste fonctionnent uniquement cet été ont lieu à Plumergat (Chapelle de la Trinité) pour La Clé des Animaux Fantastiques ou au village de Locmaria (Chapelle Notre-Dame de Pitié) pour La Clé des Chevaliers du Temps. Le mardi de 14h à 18h, à chaque fois. À noter que des bénévoles seront présents sur certains sites et pourront remettre les clés, en cas de succès. Sinon, elles seront retirées en mairie.

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Enquête. Parcelle. L’hébergement et la restauration, une carte à jouer pour la commune de Cressensac-Sarrazac

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Proche de Martel, un des « Plus beaux villages de France », la commune de Cressensac-Sarrazac joue la carte de l’hébergement et de la restauration, pour développer son attractivité

Cressensac-Sarrazac ne manque pas d'atouts, et compte bien le faire savoir !
Cressensac-Sarrazac ne manque pas d’atouts et compte bien le faire savoir ! (©FL)

Martel, cité voisine à quelques kilomètres de Cressensac-Sarrazacvient de décrocher le sésame des « Plus beaux villages de France ». L’association, née et située à Collonges la Rouge (un village à quelques kilomètres de chez nous) vient d’accepter 4 nouveaux villages dont deux dans le Lot, Rocamadour et Martel. Étonnant que Rocamadour n’avait pas déjà été distingué dans ce classement qui comprend 168 villages remarquables.

Dans le département du Lot, nous avions déjà Saint-Cirq-Lapopie, Autoire, Cardaillac, Loubressac, Carennac, Capdenac le Haut. Nos voisins Corréziens, à part la ville aux pierres rouges, ont également distingué Turenne et Curemonte à quelques encablures de Cressensac-Sarrazac et pour sa troisième tentative, Beaulieu-sur-Dordogne peut-être plus éloignée.

La distinction de Plus beau village de France est difficile à obtenir. Les critères sont drastiques. Seules 20 % à peine des candidatures sont acceptées après six mois à un an d’étude, d’abord sur dossier. La localité doit avoir moins de 2000 habitants, comprendre deux sites protégés, (monument classé, parc naturel,…) et sa candidature doit avoir été approuvée par son conseil municipal. L’examen de la sélection se poursuit ensuite sur place. L’évaluation comprend 27 critères correspondant à la qualité patrimoniale, architecturale, urbanistique et environnementale : rien que ça ! ? Non, les actions de mise en valeur du territoire sont aussi décortiquées.

Pourquoi un tel label est-il si recherché ?

La participation financière à l’inscription et la cotisation ensuite tous les ans peuvent rebuter certaines communes : 900 € de frais d’études, entre 1 200 € et 4 800 € de cotisation annuelle (en fonction du nombre d’habitants). Certains ont attendu dix ans comme Polignac (43). D’autres ont perdu l’appellation à cause du coût de travaux d’embellissement à effectuer ou d’un supermarché présenté. Car une commission de contrôle examine les lauréats tous les six ans.

Pourquoi un tel label est-il si recherché ? Dès que le classement annuel est annoncé, les médias nationaux y vont de leur reportage, « en région ». Ces panneaux rouges et ou apposés aux entrées de la ville sont également recherchés par les touristes. Le surplus de fréquentation apparaît entre 20 et 40 % dès la première année. Les commerçants espèrent augmenter leur chiffre d’affaires. Pour l’hôtellerie-restauration, cela signifie des salles mieux remplies et une hausse des nuitées.

Par capillarité, les communes qui entourent le lauréat peuvent-elles tirer quelques avantages de cette nouvelle notoriété ? Cressensac se trouve à 13 kilomètres de Martel et au centre des villages cités en début d’article. La commune de Cressensac-Sarrazac possède de nombreux atouts pour séduire les touristes de passage ou en villégiature pour l’été : atout de l’implantation géographique mais pas uniquement. Trois hôtels peuvent drainer la clientèle sans compter au moins six gîtes et cinq propriétaires de chambres d’hôtes.

Quelques belles enseignes

Bien intégré dans le village de Sarrazac, l’hôtel-restaurant La Bonne Famille ne manque pas d’arguments pour attirer les touristes. Cette ancienne maison de forgerons transformée en café-hôtel dès 1922 par la grand-mère contribue à la vie du bourg. Les offres de loisirs y sont nombreuses. Car la génération suivante a installé la piscine en 1972, puis le terrain de tennis. Les 3e et 4e générations perpétuent ces qualités d’accueil, de savoir-faire culinaire. Le village niché dans une vallée, au bâti homogène et typique, groupé autour de son église romane dédiée à Saint Geniès porte également les randonneurs grâce au balisage de ses chemins. La statue de Notre Dame des neiges domine le site. Une opération Cœur de village est prévue fin 2023 pour embellir Sarrazac. Du village, une petite route grimper pour rejoindre Notre Dame des neiges. Et là, quelle vue ! Un panorama à couper le souffle si la grimpette ne l’avait pas déjà fait. Et après l’effort… La réputation de bonne table de l’hôtel-restaurant n’est plus à faire.

Piscine également à l’Auberge de Cartassac. Cet hôtel-restaurant, comme La Bonne Famille d’ailleurs, adhère à la charte des Logis de France. Complètement excentré de Sarrazac, il est déployé dans la vallée en bord de route vers Turenne et Brive.

À Cressensac, le restaurant Poquet se situe sur la route principale. Cet établissement existe depuis 2005. Une belle façade de pierre qui ne manque pas de charme attire le regard. Les travaux de voirie enfin terminés, les touristes peuvent s’arrêter plus facilement. À l’arrière, vous pourrez profiter du calme de la terrasse, vanté par son propriétaire. Au menu, verrine de foie gras, confit de canard, magrets, spécialités de la maison. Ces plats seront plus rares cette année, crise de grippe aviaire oblige. Stéphane Poquet concède qu’il ne sera pas facile de satisfaire les touristes de passage. Profitez de l’agneau du Quercy, de la tête de veau, autre spécialité du chef.

A quelques encablures, sur le trottoir d’en face l’enseigne Chez Charly a changé de propriétaire et de nom en 2014. Julien et Wendy ont créé l’Optimiste. Originaires du Loir-et-Cher, ce couple d’autodidactes cuisine dans la bonne humeur des plats inspirés avec les produits du terroir : pavé de veau rôti, filets de rougets, aiguillettes de canard…

Alors, prêts pour la saison ? Comme l’indique la campagne Oh my Lot ! importé par le département, « ici, on est bien, ici on vit bien » ; et ce n’est pas qu’un panneau en bord de route.

FREDERIC LABROUE

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