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Vendée : Le président du département appelle à défendre la statue de Saint-Michel

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Les Journées nationales de l’architecture explorent l’habitat

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Pendant trois jours, l’architecture se donne à voir dans toutes sa richesse et sa diversité. Lancées en 2016 par le ministère de la Culture, les Journées nationales de l’architecture (JNA) entament cette année leur septième édition avec près de 1 200 événements organisés avec la Cité de l’architecture et du patrimoine, les conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE), les maisons de l’architecture, le réseau des Villes et pays d’art et d’histoire, les écoles nationales supérieures d’architecture et de très nombreux professionnels.

« L’objectif de ces journées est de montrer au grand public que l’architecture les concerne au quotidien. Leur logement, l’entrée du métro, leur école, leur bureau : tout ce qui est du ressort de la vie quotidienne est de l’architecture », explique Corinne Langlois, sous-directrice de l’architecture, de la qualité de la construction et du cadre de vie au ministère de la Culture.

Un thème, les architectures à habiter

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Cette année, le thème retenu est celui des « Architectures à habiter ». Cette thématique permettra au public de découvrir des lieux habités, que ce soit le logement lui-même mais aussi, dans un sens plus large, le quartier environnant. « La production de logement, la cellule de base de l’habitat, est une activité importante pour l’architecte. Il a conçu en effet des espaces qui permettent l’intimité mais aussi la rencontre des autres, des plus proches aux voisins en allant jusqu’aux inconnus dans la rue », poursuit Corinne Langlois. Les participants découvriront par exemple commenter les architectes conciliant qualité de construction et bien-être des occupants grâce à de nouvelles techniques plus sobres en ressources.

Les JNA, c’est aussi pour de nombreux architectes une occasion unique de faire découvrir leur métier, soit en ouvrant les portes de leur agence, soit en faisant découvrir leurs réalisations. « Le public pourra visiter avec un architecte un bâtiment qu’il a conçu ou une opération en cours. Ils pourraient traverser une ville ou un territoire rural pour comprendre comment sont fabriqués ces espaces quotidiens qu’on ne regarde plus », poursuit Corinne Langlois. Sont ainsi dispensés, collectivement ou individuellement, des rencontres dans l’espace public, des promenades urbaines, des ateliers pédagogiques mais aussi des événements en ligne.

« Levez les yeux ! » pour le jeune public

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La première journée de cet événement, vendredi 14 octobre, sera dédiée aux jeunes avec la quatrième édition de l’opération « Levez les yeux ! », initiative commune des ministères de la Culture et de l’Éducation nationale et de la jeunesse. Le public scolaire, de la maternelle à la terminale, sera invité à ouvrir l’œil, observer l’architecture qui l’entoure et décrypter les paysages de la ville et de la campagne. « L’architecture est une matière très riche d’un point de vue pédagogique car elle permet d’aborder plusieurs points du cursus scolaire : évidemment l’histoire qui se traduit à chaque époque dans l’espace, l’expression orale pour décrire ce que l’on voit, la géométrie dans l’espace, la physique et les « sciences et vie de la terre » quand on évoque la nature en ville », constate Corinne Langlois. Pour eux, une programmation spéciale a été mise en place, surtout basée sur l’expérimentation, le jeu et la manipulation.

Sept agences en lice pour le Grand prix national de l’architecture

Il s’agit de la plus haute distinction nationale dans le domaine de l’architecture. Créé en 1975, le Grand Prix national de l’architecture (GPNA) sera remis le jeudi 13 octobre. Il récompense une agence d’architecture pour l’ensemble de sa production et pour sa contribution à l’évolution de la pratique du métier d’architecte.
Suite à la première réunion, le 7 septembre dernier, le jury a choisi sept agences qui pourraient remporter ce prix. Le jury se rendra à nouveau à la Cité de l’architecture et du patrimoine, pour entendre les sept nommés et désigner cette fois-ci le lauréat 2022.
L’événement sera également l’occasion d’inaugurer l’exposition consacrée à Pierre-Louis Faloci à la Cité de l’architecture et du patrimoine. Conçue dans le cadre du Grand Prix national de l’architecture, dont Pierre-Louis Faloci est le lauréat 2018, l’exposition est une carte blanche donnée à l’architecte pour expliciter sa démarche et retracer son parcours.

Visite des maisons d’architecte de particuliers

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Parallèlement à cette manifestation nationale, les Journées À Vivre, organisées par À Vivre édition, se tiendront les 15 et 16 octobre. Pendant cette journée, le public pourra découvrir près de trois cents lieux sur l’ensemble du territoire national. Des visites d’environ quarante-cinq minutes seront accordées par un duo formé par l’architecte concepteur et le propriétaire du logement. Tous les types d’habitats et de travaux sont proposés : maisons neuves, appartements, rénovations, réhabilitations ou encore extensions. Avant cette journée, les architectes ont proposé leurs réalisations au comité de sélection. Une fois choisies, les projets sont mis en ligne pour que les visiteurs choisissent les visites choisies s’inscrivent. La carte des projets visitables, est consultable sur le site internet de l’événement.

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Mortagne au Perche. Un prix VMF pour la sauvegarde de la chapelle Saint-François

Le prix  VMF (Vieilles maisons françaises) d’un montant de 15 000 € a été remis au centre hospitalier pour participer aux travaux de sauvegarde de la chapelle Saint-François, au titre du patrimoine …

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Culture – Loisirs Patrimoine culturel Comment la chapelle des Hugues a été sauvée par des bénévoles

La nouvelle cloche de la chapelle de l’Adroit de Pontis a révélé ce week-end sa belle sonorité, lors de l’inauguration de cette chapelle totalement reconstruite par l’association Les Rimachays.

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L’orgue et les vitraux de l’église Saint-Remi d’Isles-sur-Suippe ont été bénis

L’orgue rénové et ses trois superbes vitraux dessinés et réalisés par des habitants du secteur, viennent d’être bénis suivant un rite bien établi.

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vitalité des langues et pratiques culturelles locales à La Réunion et à Mayotte

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Les cultures locales, notamment la musique et les langues régionales comme le créole, avaient été plébiscitées dans l’enquête réalisée en 2021 par le département des études, de la prospective, des statistiques et de la documentation du ministère de la Culture sur les pratiques culturelles en Guadeloupe, Martinique et Guyane.

C’est également un attachement très fort aux cultures locales, en particulier les langues régionales, qui ressort des deux nouvelles études sur les pratiques culturelles dans les Outre-mer, qui nous conduit aujourd’hui à la rencontre de deux îles de l’océan Indien : La Réunion et Mayotte. Décryptage avec Amandine Louguet, leur coauteure avec Maryse Dehon.

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Quelles sont les pratiques culturelles qui rapprochent les deux îles ?

Dans ces deux territoires ultra-marins, on constate une très forte pratique des langues locales, c’est l’un des seuls points communs, très fort certes, entre ces deux îles. Il s’agit en effet de territoires très différents, d’abord en termes d’expression culturelle, mais aussi en termes d’équipements. A la Réunion, ceux-ci témoignent de l’antériorité de la présence de l’État français. Pour mémoire, Mayotte n’est un département français que depuis 2011.

Comment peut-on expliquer que les langues locales soient si bien appliquées ?

À Mayotte, une grande partie de la population est étrangère. Le shimaore, l’une des deux principales langues parlées, est la langue véhiculaire qui ressemble au plus au comorien. On peut donc émettre l’hypothèse que les personnes qui arrivent de l’étranger par une phase de shimaore. Par ailleurs, cette langue, comme le kibushi, l’autre langue principale de l’île, se transmet au sein de la famille. Si on constate une indéniable progression du français en raison de la mise en place des écoles, le shimaore et le kibushi restent les langues du quotidien. Quant à la Réunion, en raison d’un mode de transmission familial, le créole est en effet très présent.

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On constate un écart s’agissant des équipements culturels, dites-vous. Cette donnée ne doit-elle pas être corrélée avec le fait que 77 % des mahorais vivent en dessous du seuil de pauvreté ?

Une grande majorité de Mahorais est dans une situation socio-économique difficile. Si des politiques culturelles se mettent progressivement en place, la culture, pour des raisons évidentes, n’apparaît pas comme une priorité. Malgré tout, un certain nombre d’équipements culturels s’installent progressivement.

A la Réunion, la problématique est différente : ce n’est pas un déficit d’équipements culturels qu’on constate, c’est plutôt une question de distribution de ces équipements sur le territoire : ceux-ci sont concentrés autour de Saint-Denis , mais aussi dans l’ouest, et le sud de l’île. En revanche, le centre de la région est le moins doté. Conséquence : les pratiques de type cinéma ou théâtre sont moins intenses que dans le reste du territoire.

On constate un très fort tropisme des Réunionnais pour les pratiques musicales, notamment les concerts

En termes de pratiques culturelles, quels sont les faits saillants pour chacune des deux îles ?

A la Réunion, l’omniprésence du créole se répercute sur les autres pratiques : on écoute de la musique en créole, on parle en créole au quotidien… Par ailleurs, les pratiques autour de la télévision, de la radio et de l’écoute de la musique est assez proche de ce qu’on observe en France métropolitaine. Sur la question de la lecture, en revanche, les résultats sont légèrement inférieurs. Idem pour la fréquentation des bibliothèques. L’illettrisme en langue française est encore relativement présent à la Réunion.

On constate en revanche un très fort tropisme des Réunionnais pour les pratiques musicales, notamment les concerts. C’est également vrai à Mayotte. Écouter de la musique est aussi l’occasion de se retrouver. De grands artistes locaux tournent sur l’île et sont extrêmement suivis. Les pratiques locales autour du fonnkér, la poésie réunionnaise, sont notamment extrêmement prises. La sociabilité est beaucoup plus forte qu’en France métropolitaine.

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Arrêtons-nous sur la télévision et le cinéma. S’agissant de la télévision, la fracture générationnelle est très nette. Les jeunes, en outre, semblent particulièrement plébisciter le cinéma.

Oui, en effet, mais en vérité, que ce soit en France métropolitaine ou dans les autres territoires ultra-marins, on constate partout un désamour très net des plus jeunes pour la télévision, qui se tournent vers YouTube et les réseaux sociaux. Il en va de même pour le cinéma, si les jeunes vont davantage voir de films que leurs aînés, c’est une tendance que l’on constate partout.

Désamour pour la télévision mais aussi pour la presse écrite…

La publication consacrée aux pratiques informationnelles, que le Deps-doc va prochainement publier, confirme que les jeunes se tournent de plus en plus vers les réseaux sociaux. À la Réunion, chez les 15-24 ans, c’est le premier média d’information devant la télévision et la radio. Il ne faut cependant pas négliger la question de l’accès à l’information. Lorsqu’on ne maîtrise pas le français à l’écrit, on ne va pas laisser se tourner vers les médias papier. Par ailleurs, l’offre locale de presse écrite dans les territoires ultra-marins est très différente de ce que l’on observe en France métropolitaine. Plusieurs facteurs se cumulent et tendent à expliquer ces pratiques informationnelles différentes.

L’importance des réseaux sociaux pose de nombreuses questions, notamment en termes d’éducation aux médias…

Pour mémoire, à la Martinique, nous avons présenté les résultats devant le Préfet et les services de l’État. Les données concernant les pratiques informationnelles avaient particulièrement retenu l’attention. La part des Martiniquais s’informant via les réseaux sociaux dans l’enquête menée en 2019-2020 est plus importante que ce que l’on constate en France métropolitaine. Avec notre enquête autour des pratiques informationnelles, nous avons souhaité approfondir cette thématique dans une optique d’étude et de recherche, bien sûr, mais aussi mettre des informations factuelles à la disposition des décideurs.

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En termes de pratiques culturelles, quelles sont les principales tendances présentées à Mayotte ?

À Mayotte, on observe une pratique amateur du chant, de la danse et du théâtre presque deux fois plus importante qu’en France métropolitaine. Cela s’explique notamment par des traditions locales, notamment le debaa. C’est une pratique qui mêle la danse, le chant et le théâtre, et qui sollicite tout particulièrement les pratiques féminines. Il y a des groupes au sein des villages, des concours qui sont retransmis à la télévision. C’est quelque chose d’extrêmement suivi. De façon symétrique, il existe des pratiques plus masculines notamment à l’occasion des mariages, le Chigoma.

Il y a également un théâtre particulier, mêlant morales et petits contes, très populaire, notamment au sein des villages, où il n’y a pratiquement pas d’équipements culturels. Ces pratiques ont lieu sur la place d’une ville, d’un village, à l’occasion d’une fête. Elles parviennent à se développer et sont même relativement intenses. Les Mahorais sont heureux de parler de leur culture. L’installation progressive des équipements va permettre à la population d’en profiter. Le risque serait toutefois que ces cultures locales perdurent de leur vigueur. C’est un point de vigilance.

Les Mahorais sont heureux de parler de leur culture, notamment de ces formes spécifiques mêlant chant, danse et théâtre

Autre résultat significatif révélé par votre étude : l’importance de la lecture d’ouvrages religieux. Comment l’analysez-vous ?

C’est une spécificité de Mayotte. Une partie importante de la population déclare avoir une religion, la première d’entre elles étant la religion musulmane. Cette pratique de la religion musulmane implique la lecture du Coran mais aussi d’autres livres religieux. Cela a un impact significatif sur les résultats de notre enquête concernant la lecture.

Le taux de pratique de la lecture, qui est plus important qu’à la Réunion ou même dans les Antilles, s’explique donc notamment par la lecture de livres religieux. Cette donnée a particulièrement retenu l’attention des acteurs de la culture à Mayotte. Elle montre que si une partie de la population n’a pas encore accès à la lecture en langue française, elle maîtrise en revanche un autre type de lecture. L’objectif d’une enquête comme celle-ci est aussi de mettre en lumière des pratiques locales spécifiques.

Pratiques culturelles à La Réunion et à Mayotte par Maryse Dehon et Amandine Louguet, Collection Culture études, deux fascicules de 16 p., département des études, de la prospective et des statistiques, ministère de la Culture, juillet 2022

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L’église de Binic restaurée a été réparée – Binic – Etables-sur-Mer



Samedi 1er octobre s’est déroulée la réouverture officielle de l’église tagarine, rebaptisée Notre-Dame d’Étables-sur-Mer. La cérémonie a eu lieu en présence de Paul Chauvin, maire de la commune, de Gilbert Bertrand, maire délégué d’Étables-sur-Mer et de Mgr Moutel, évêque de Saint-Brieuc. « Un jour de fête pour tous les habitants de la commune, croyants ou pas, a déclaré Paul Chauvin. Dans ces moments difficiles, nous devons mobiliser toutes nos énergies pour trouver des solutions. Toutes les opinions confondues, c’est notre pluralité et la diversité de nos réflexions qui nous permettront de résister en ne rejetteront personne sur le bord du chemin ». « L’église, fermée depuis le 1er janvier 2020, a subi une profonde cure de restauration. Quand on aborde un tel chantier, on comprend vite que l’on est un tout petit maillon d’une longue chaîne historique », a complété Gilbert Bertrand, qui a également tenu à rendre hommage au travail accompli avec grand soin par l’ensemble des équipes.

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Près de Rouen, deux tableaux restaurés de retour dans l’église Saint-Jean-Bosco au Mesnil-Esnard

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Les six tableaux exposés dans l’église Notre-Dame, à Mesnil-Esnard, ont été dégradés par la mérule. Deux de ces tableaux viennent d’être installés dans l’église Saint-Jean-Bosco. Les quatre autres, en cours de restauration, les rejoindront bientôt. Coût de l’opération : 21 382 €.



Temps de lecture :
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En 2017, l’église Notre-Dame de Mesnil-Esnard a été frappée par la mérule, un champignon qui a provoqué de gros dommages dans l’édifice religieux et sur les six tableaux qui y étaient exposés. L’expertise confiée à Jean-François Pillet, commissaire-priseur à Lyons-la-Forêt a révélé que ces tableaux étaient de grande valeur. La plus cotée de ces œuvres, représente La vierge à l’Enfant.

La municipalité avait décidé de confier la restauration à l’atelier Didier Barrault, déployée au Mesnil-Esnard.

« Il était pour nous indispensable de sauvegarder ce patrimoine, indique Jean-Marc Vennin, maire de Mesnil-Esnard. Le coût global de ces travaux de restauration s’élève à 21 382 €, que la commune ne pouvait supporter seule. Nous avons fait appel au mécénat et avons ouvert une souscription publique orchestrée par la fondation du patrimoine. »

Deux œuvres remarquables

Deux tableaux, La vierge à l’Enfant et l’Annonciation, ont déjà été restaurés. Ils viennent d’être provisoirement suspendus dans l’église Saint-Jean-Bosco, avant leur retour prochain dans l’église Notre-Dame, lorsque toutes les conditions de conservation seront réunies.

L'Annonciation, œuvre anonyme datant du XVIIIe siècle
L’Annonciation, œuvre anonyme datant du XVIIIe siècle – PNormandie

La vierge à l’Enfant est une peinture de style baroque datant de la deuxième moitié du XVIIe siècle. Elle est l’œuvre du Français Simon Vouet (1590-1649) qui était un artiste de grande renommée et peintre attitré de Louis XIII. L’auteur de L’Annonciation, tableau de l’école française, datant de la fin du XVIIIe siècle, reste anonyme. L’intérêt de ce tableau réside dans son format, mais également sa composition et sa palette délicate.

Les quatre autres tableaux seront ensuite ajoutés lorsque leur restauration sera terminée.





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Peinture Arts Religion et croyance Le Mesnil-Esnard (Seine-Maritime)

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À l’église des Moutiers-en-Auge, le vitrail restauré est de nouveau en place

Pour le maire des Moutiers-en-Auge (Calvados), Alain Pourrit, la restauration d’un vitrail est un devoir envers les anciens et le patrimoine religieux qui fonde l’identité du village. Restauré, le vit …

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La conservation du patrimoine face aux défis d’un monde en mutation

Guerres, pandémies, intelligence artificielle, crise climatique galopante… Le monde évolue rapidement et les communautés humaines doivent s’adapter à de nombreux défis. Dans ce contexte, le patrimoine mondial présente une sorte de double paradoxe : alors que le monde a besoin de solidarité et de collaboration à l’échelle mondiale, les sites du patrimoine mondial servent de totems culturels aux différents États-nations, qui peuvent eux-mêmes- même être en conflit. Alors que nous anticipons le changement et nous y adaptons, le patrimoine mondial regarde en arrière. Cinquante ans après la création de la Convention du patrimoine mondial de l’Unesco, il est temps de regarder vers l’avenir.

À cette fin, au cours de la dernière décennie, notre équipe a réfléchi à un ambitieux programme de recherche sur « l’avenir du patrimoine », qui vise à étudier le rôle du patrimoine dans la gestion des relations entre les sociétés actuelles et futures, et a créé une Chaire Unesco. Après avoir publié une série d’articles et de livres décrivant tout ce que nous avons appris, nous faisons maintenant le point.

Le patrimoine mondial à un long avenir devant lui. Mais sa gestion et ses messages peuvent-ils rester limités, alors que des gens sont contraints de quitter leur terre natale, que les machines que nous créons contrôlent de plus en plus nos vies, et qu’une plus grande confiance humaine dans (et entre ) les sociétés sont-elles nécessaires ? Dans le demi-siècle à venir, l’Unesco gagnerait à imaginer et mettrait en application des stratégies prometteuses qui répondent aux besoins des générations futures. Voici un commentaire.

Étape 1 : reconnaître les dangers du « présentisme »

Lorsque mon collègue Anders Högberg et moi-même avons commencé à travailler sur l’avenir du patrimoine, nous avons interrogé plus de 60 gestionnaires expérimentés du patrimoine culturel dans plusieurs pays, des municipalités locales à l’Unesco elle-même. En collaboration avec Sarah May et Gustav Wollentz, nous avons été surpris de constater que personne ne s’était jamais demandé systématiquement pour quel(s) futur(s) ils géraient le patrimoine et quel rôle pourrait jouer ce patrimoine dans ces futurs. Ils supposaient simplement que les utilisations et les bénéfices actuels du patrimoine se poursuivraient d’une manière ou d’une autre dans le futur, ou que les générations futures se débrouilleraient toutes seules. En effet, une grande partie de la politique actuelle en matière de patrimoine mondial est fondée sur l’hypothèse que l’avenir ressemblera au présent – ​​même si nous savons qu’il sera différent.

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Par exemple, la Convention du patrimoine mondial exige que les biens inscrits sur la liste répondent à la condition d’« authenticité ». Si l’importance de la prise en compte de la diversité culturelle « dans le temps et dans l’espace » a été reconnue dans le Document de Nara sur l’authenticité de 1994, les applications du terme authenticité restent ancrées dans les conceptions du présent. Cela soulève la question de savoir dans quelle mesure le concept sous-jacent de la convention de valeur universelle exceptionnelle sera toujours « universel » dans le futur.

Étape 2 : imaginer des futurs alternatifs

La prospective nous permet de penser à l’avenir en des termes différents de ceux de notre présent, et nous permet également d’imaginer des avenirs différents. Ces avenirs sont multiples et alternatifs, et ne sont pas nécessairement bénéfiques et souhaitables pour tous. C’est pourquoi nos choix et nos décisions, maintenant et à court terme, sont importants. L’avenir n’est pas déterminé mais se dessine progressivement – ​​en fait, de nombreux avenirs différents se dessinent, répartis par le temps et l’espace. Nous avons le pouvoir d’influencer ces futurs, et c’est là que le patrimoine mondial entre en jeu.

Le patrimoine mondial est souvent lié à la manière dont les gens perçoivent le monde : il peut évoquer des identités collectives profondément ancrées, des émotions et des valeurs culturelles associées. La manière dont les sites du patrimoine mondial sont gérés aujourd’hui influencent la façon dont les gens donnent un sens au monde dans lequel ils vivent, et les valeurs qu’ils apportent comme importantes dans leur vie.

La Convention du patrimoine mondial de 1972 s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Unesco, exprimée dans son Acte constitutif de 1945, pour promouvoir la paix et la sécurité dans le monde en favorisant la connaissance et la compréhension entre les peuples. Cette mission est palpable sur des sites tels que le Mémorial de la paix d’Hiroshima et son musée, qui expliquent aux visiteurs les horreurs des armes nucléaires et propagent le message « plus jamais d’Hiroshima ».

La crise climatique a mis les questions de durabilité et d’adaptation à l’ordre du jour des sociétés du monde entier. Le discours sur le patrimoine culturel, le changement climatique et le développement durable, qui évolue rapidement, devrait accorder plus d’attention à la façon dont les gens pensent et inquiètent en réponse à cette situation, qui est lié aux contextes culturels particuliers et donc spécifiques en termes d’époques et de lieux géographiques. Comme les circonstances changent au fil du temps, le patrimoine culturel et sa gestion devront également changer.

Lorsque les institutions patrimoniales réfléchissent à l’avenir, leur horizon temporel tend à être court – l’objectif est de soutenir les politiques actuelles, après tout. À titre d’exemple, une étude de 2015 réalisée par Historic England reconnaît qu’il est essentiel d’être « mieux préparé au changement », mais il est plutôt question de la manière dont les tendances perceptibles peuvent avoir un impact sur les programmes actuels plutôt que d’explorer des programmes futurs possibles. Ce faisant, le risque existe de perdre des occasions de faire la différence pour les générations futures en poursuivant sans critique les pratiques patrimoniales actuelles.

Pour augmenter les chances que le patrimoine atteigne les résultats attendus, les gestionnaires peuvent s’appuyer sur l’anticipation et la prospective stratégique. Les futurs que nous pouvons anticiper comprennent les impacts significatifs non seulement de l’accélération du changement climatique, mais aussi de la pollution, des guerres, des pandémies, de l’IA, des tendances démographiques actuelles et des conflits sociaux. Les objectifs stratégiques pour le bénéfice de l’humanité incluent :

  • le bien être humain

  • la cohésion et la sécurité sociales

  • la confiance au sein des sociétés et entre elles

  • la paix

  • une planète et un environnement sains.

Malheureusement, les perceptions et utilisations courantes du patrimoine culturel ne s’accompagnent pas nécessairement de ces résultats. Pire, dans certains cas, elles peuvent même menacer les droits de l’homme et réduire la cohésion et la résilience socioculturelles en exacerbant la discrimination, en alimentant les conflits violents pour le pouvoir ou le territoire, et en rendant généralement plus difficiles les transformations nécessaires . Nous ne devons pas considérer la valeur et les avantages du patrimoine culturel comme acquis. Après tout, les talibans, eux aussi, fondent leur programme sur un patrimoine culturel particulier, ce qui les a conduits en 2001 à détruire les statues de Bouddha à Bamiyan.

L’une des aspirations centrales de l’Unesco est de favoriser la paix dans le monde, et un exemple concret de la nécessité croissante de prévoir la nature changeante des conflits dans le monde.

Plutôt que des conflits purement étatiques, on observe une tendance claire vers des conflits civils impliquant, par exemple, des groupes ethniques ou religieux qui sont parfois soutenus par les forces d’États étrangers. Le système du patrimoine mondial « à l’ancienne », qui se fondait sur une cohésion à l’échelle des états, n’unit plus toutes les parties en guerre, ce qui réduisait son potentiel de promotion de la paix par la compréhension culturelle mutuelle . Ce qu’il faut, c’est constituer un patrimoine mondial en faisant éventuellement avancer des agendas locaux ou mondiaux plutôt que des agendas nationaux.

Étape 3 : faire la différence dans la gestion du patrimoine

Il est urgent que le patrimoine culturel mondial adopte la prospective et la pensée du futur de manière plus professionnelle et systématique. Pour faire la différence, nous sommes associés au Futures Literacy Network de l’Unesco et avons bénéficié au projet de prospective stratégique du Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM), une organisation d’experts qui soutient la Convention du patrimoine mondial. Au début de cette année, nous avons même publié une vidéo animée sur l’avenir du patrimoine.

Compte tenu de la rapidité avec laquelle notre monde change, nous devons nous préparer à gérer différemment notre patrimoine mondial pour les 50 prochaines années.

50ᵉ anniversaire de la Convention du patrimoine mondial (16 novembre 2022) : le patrimoine mondial comme source de résilience, d’humanité et d’innovation.

La version originale de cet article a été publiée sur La Conversation, un site d’actualités à mais non lucratif dédié au partage d’idées entre experts universitaires et grand public.

Lire la suite :

  • Les effets pervers du classement au patrimoine mondial de l’Unesco

  • Déclarer la forêt amazonienne bien commun de l’humanité, une idée pas si neuve