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Emmanuel Macron veut classer plus d’édifices religieux comme monuments historiques

Le président de la République, en visite lundi 5 juin au Mont-Saint-Michel, doit annoncer de nouvelles aides pour protéger le patrimoine religieux modeste de nombreuses petites communes.

Emmanuel Macron va annoncer lundi une campagne pour classer davantage d’édifices culturels en France comme monuments historiques, afin de faciliter leur préservation, et envisager de lancer une souscription financière auprès des Français pour restaurer ce « patrimoine religieux modeste ».

Lors d’un déplacement au Mont-Saint-Michel pour fêter le millénaire de l’abbaye du célèbre îlot rocheux de la Manche, en Normandie, le chef de l’Etat va se pencher sur le sort du « patrimoine religieux non protégé des villes de moins de 10.000 habitants », a indiqué la présidence à des journalistes.

Sur quelques 50.000 lieux de cultes (dont 42.000 catholiques) qui existaient en France selon un recensement encore incomplet, seuls 10.500 sont protégés au titre des monuments historiques, un label qui ouvre l’accès aux aides du ministère de la Culture. Le Président va demander à ses ministres de la Culture et de l’Intérieur de lui présenter avant les Journées européennes du patrimoine des 16 et 17 septembre un état des lieux « plus clair » de la situation de ces édifices, a précisé un conseiller.

« En outre, le ministère de la Culture engagera une campagne d’inscription ou de classement au titre des monuments historiques des édifices cultuels construits notamment au XIXe et au XXe siècles, dont l’intérêt patrimonial le justifierait, au regard d’un ensemble de critères historiques, artistiques, scientifiques et techniques », dit l’Elysée dans un communiqué.

Selon le conseiller, « il ya des progrès à faire en prenant en considération l’originalité de ces édifices, la qualité de leur environnement », « leurs éléments décoratifs » et la « la qualité de leur architecture » que « nous savons mieux apprécier peut-être qu’il y a quelques décennies ».

Pour financer les besoins de restauration, M. Macron « ouvre la porte au lancement d’une souscription qui soit dédiée à ces édifices religieux », a par ailleurs annoncé l’Elysée, rappelant que les Français participaient déjà à l’effort à travers le Loto du patrimoine lancé lors du premier quinquennat du chef de l’Etat.

« Quand on voit l’élan de donner dont Notre-Dame-de-Paris a favorisé après l’incendie, le président de la République estime que « faire appel à l’engagement des Françaises et des Français, peut-être aussi d’ailleurs un certain nombre d’étrangers, en faveur de ce patrimoine spécifique », « cela mériterait d’utiliser à nouveau cet outil de la souscription », at-on expliqué.

Prié de dire si une taxe fiscale exceptionnelle accompagnait cette souscription comme pour Notre-Dame, le conseiller ne l’a pas exclue, précisant que ce point serait « réfléchi » avec le ministère des Finances d’ici à septembre.

AFP

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Défense du patrimoine : Maniwaki conserve sa position de ne plus citer aucun bâtiment

La mairesse de Maniwaki, Francine Fortin, a expliqué à la quinzaine de résidents présents à la séance du conseil municipal, lundi soir, pourquoi la Ville demeure ferme sur sa position de ne plus citer …

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Ils veulent sauver l’église de Willems

Très attachés au patrimoine religieux de leur village, plusieurs habitants ont décidé de se rétrousser les manches en prévoyant une association de sauvegarde de l’église. Leur mission aujourd’hui : récolter des fonds.


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Marquise : la collecte de dons pour l’église Saint-Martin engendrée

De nombreux élus locaux, des membres de la fondation du patrimoine, et de l’association pour la sauvegarde de l’église de Marquise ont été réunis ce mercredi en mairie de Marquise pour lancer la collecte de dons dédiée à l’édifice religieux. L’objectif est de récolter 20 000 euros pour la première phase de travaux, qui débutera en septembre.


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Bagneux : le Plus Petit Cirque du Monde entre dans la cour des grands

Son chapiteau de 28 mètres de haut en ossature bois et recouvert d’une toile plastique émeraude et bleu roi pliée façon origami se dresse dans le quartier des Tertres-Cuverons à Bagneux (Hauts-de-Seine), tel un signal d’émulsion créative au milieu de la rectitude grise du béton des immeubles environnants.

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À Névez, les statues de Sainte-Barbe installées à l’église Sainte-Thumette – Névez



Après l’installation du retable rénové le 11 mai dernier, à l’église Sainte-Thumette de Névez, par l’atelier Coreum, les artisans ont remis en place cette semaine, dans le chœur de l’église, les statues de saint Évêque , saint Ambroise et saint Honoré, dont la restauration est achevée. Les trésors de la chapelle Sainte-Barbe sont désormais en lieu sûr, et le public pourra les admirer. Prochainement, une équipe archéologique va venir réaliser des fouilles, à l’intérieur comme à l’extérieur de la chapelle Sainte-Barbe, une démarche obligatoire avant toute rénovation.

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VIDÉO. Commentaire l’orgue de l’église Saint-Éloi de Forges-les-Eaux sera restauré

L’orgue de l’église Saint-Éloi de Forges-les-Eaux a besoin d’être restauré. La municipalité et une association s’allient pour trouver les financements nécessaires aux travaux.

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Une formation pour rendre les festivals plus durables

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Optimiser la consommation énergétique des festivals en calibrant mieux les sources d’approvisionnement, choisir des solutions moins énergivores pour la restauration, la scène ou l’éclairage, explorer de nouvelles solutions techniques : tels sont les objectifs du parcours de formation mis en place par le Collectif des festivals à Rennes.

Créé en 2005 en Bretagne pour réfléchir sur le sujet de la transition écologique et sociale, il réunit aujourd’hui une trentaine de festivals sur le territoire breton et les accompagne dans leur de développement durable mais aussi sur les questions d’ordre social et sociétal . « On travaille aussi bien sur les questions de l’énergie, des déplacements, de l’alimentation et des déchets que sur des questions plus sociales comme celles de l’accessibilité des personnes en situation de handicap ou des violences sexuelles et sexistes », explique Rudy Guilhem-Ducléon, chargé de mission développement durable et projets responsables.

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Les Trans Musicales de Rennes, festival adhérent au Collectif, apportent le développement durable dans la mise en œuvre de leur projet.

Sobriété, efficacité, approvisionnement énergétique

Les festivals sont confrontés à des spécificités liées aux lieux dans lesquels ils s’installent, souvent peu pensés pour ce type d’usage. « Cela implique une logistique dédiée et la construction d’un certain nombre d’infrastructures », souligne Rudy Guilhem-Ducléon. S’ajoute à cela l’accueil du public qui a pour conséquence un impact sur certains sites naturels. Ainsi, le Collectif et les organisateurs ont dégagé trois grands enjeux pour limiter la consommation énergétique des festivals.

Le premier enjeu est celui de la sobriété avec un redimensionnement des installations, des systèmes son et lumière, de la capacité d’accueil des lieux ou des déplacements des artistes. Le deuxième concerne l’efficacité des dispositifs, avec un accompagnement des directions techniques pour mettre en adéquation les installations avec les besoins. « On observe souvent un sur-dimensionnement des groupes électrogènes de x3 à x10 donc il y a une marge de progression », poursuit Rudy Guilhem-Ducléon. Le collectif encourage les festivals à utiliser les led, moins énergivores, pour l’éclairage ou le gaz, plus efficaces, pour les espaces cuisine. Ce deuxième enjeu est lié au troisième, celui de l’approvisionnement énergétique. Sur ce sujet, le Collectif travaille avec Enedis pour faire en sorte que les festivals se raccordent, dès que cela est possible, au réseau fixe, trente fois moins émetteur de CO2. Il s’agit enfin de trouver des énergies plus propres, comme le solaire ou l’éolienne. « Un de nos festivals adhérent a récemment sonorisé une scène entière à l’énergie solaire. Ces initiatives sont encore éparses mais c’est encouragé », note Rudy Guilhem-Ducléon.

Auparavant essentiellement centrée sur la question de la mutualisation de matériel et de la réduction des déchets, la question de la transition écologique prend de plus en plus d’ampleur. Le parcours de formation Coordination Développement durable d’un festival est donc né d’une montée en puissance des préoccupations des organisateurs de festivals pour ce sujet. « À l’image de la société, les festivals évoluent, constate Rudy Guilhem-Ducléon. La prise de conscience s’élargit et on travaille avec des festivals engagés donc la démarche va plus vite et plus loin, notamment depuis la crise sanitaire. On travaille de façon plus stratégique, on planifie réellement les actions de développement durable et on met en place des indicateurs pour voir comment s’améliorer ».

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Méthodologie, actions et valorisation

Le Collectif a imaginé ce parcours de six modules qui dure une dizaine de jours sur une année scolaire. Il est composé de trois blocs de deux modules chacun. Le premier insiste sur les outils méthodologiques avec notamment la mise en place d’un audit de développement durable. « Il s’agit d’un état des lieux complet des outils d’évaluation pour limiter l’empreinte environnementale. On essaie de comprendre l’impact d’un festival sur la biodiversité et les ressources naturelles », résume Cécile Talon, chargée de mission développement durable et responsable formation. Le deuxième propose des actions concrètes et le troisième met l’accent sur la communication et la valorisation de la démarche. « Le parcours apporte beaucoup d’informations et donne la place à l’échange entre les participants. Il y a aussi une dimension opérationnelle comme quand on parle par exemple de gestion des toilettes sèches », poursuit Cécile Talon. Tout au long de ce parcours, les stagiaires sont encadrés par des intervenants qui connaissent bien le secteur culturel. « Sinon, ce serait plus théorique et moins satisfaisant pour les participants », estime Cécile Talon.

La dernière session, qui vient de s’achever, a atteint une vingtaine de personnes de toute la France, aussi bien salariés que bénévoles. « Nous avons eu de très bons retours, assure Cécile Talon. Ce parcours permet aux personnes de structurer leur démarche. Des responsables du développement durable en poste depuis longtemps ont pu renouveler leurs outils et les conforter tandis que des personnes récemment nommées ont gagné en légitimité, peuvent être mieux reconnues dans leur structure. » Le parcours pourrait s’affiner avec la mise en place de modules facultatifs selon l’expérience des participants ou des journées d’immersion sur le terrain.

Un Acte 2 du plan de sobriété énergétique dans le secteur culturel

Le secteur de la culture représente aujourd’hui environ 2 % de la consommation énergétique totale française, sans compter les consommations liées aux déplacements des artistes, des œuvres et surtout du public. En octobre 2022, un premier plan de sobriété avait été présenté par le ministère de la transition écologique avec des mesures comme la baisse de la température à 19°C l’hiver, la réalisation de travaux à gains rapides ou encore la mise en place de mesures favorables à la réduction de la consommation de carburant.

Après un bilan de ce premier volet, le plan est désormais entré dans son Acte 2, avec un groupe de travail des acteurs de la culture qui s’est réuni en avril dernier. Ce groupe rassemble des représentants des établissements publics et entreprises du secteur de la culture, des représentants des collectivités locales, des énergéticiens et des experts de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).

Ensemble, ils ont réfléchi aux tensions sur l’énergie obtenue face au monde de la culture, en particulier dans les lieux reçus du public. Les pistes de réflexion concernent notamment l’éclairage, la réduction des consommations liées au numérique, la connaissance et l’exploitation du potentiel immobilier et de sa performance énergétique, la gestion et l’amélioration des outils de chauffage et la formation aux écogestes.

« Une vie culturelle plus éco-responsable est possible !a lancé Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, au sortir de cette réunion. De nombreuses initiatives ont été mises en œuvre pour réduire les consommations de gaz, d’électricité et de carburant dans tous les champs culturels. Ces efforts de sobriété énergétique ont été déployés sans réduire l’accès à la culture de nos concitoyens, un principe auquel je reste très attachée. Collectivement, nous avons su répondre aux urgences à court terme, tout en anticipant les défis de l’avenir. »

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Notre-Dame-du-Royaume ou l’église du centre commercial de Chicoutimi

Entre l’aire de restauration et les salles de bain du centre commercial Place du Royaume, on trouve une église. Si ça peut paraître inusité au premier regard, ça ne l’est pas du tout pour la paroisse Notre-Dame-du-Royaume de Chicoutimi, qui célèbre ses 45 ans.


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Kamil Zihnioglu photographie les identités corses

Sorti de l’école de condé en 2017, Kamil Zihnioglu est un photographe tout terrain. Des archives de la Bibliothèque nationale de France dans dix de ses images vont faire leur entrée, au Journal Le Monde ou aux agences de presse, il se plaît à travailler pour différents univers, tout en développant, depuis 4 ans, un sujet qui lui tient à cœur : la question des origines et de l’attachement à la terre avec pour toile de fond…, la Corse.

Sur quoi travaille-tu en tant que photographe aujourd’hui ?

Lorsque je suis sorti de l’école de condé, j’ai commencé un projet en Corse car j’avais de la famille là-bas et que j’avais envie de me tourner vers un travail plus personnel et documentaire. Je souhaitais me tourner vers un travail d’auteur et être moins une usine de production d’images pour la presse nationale et internationale. J’ai déménagé sur l’île juste avant le Covid et je poursuis depuis 4 ans ce travail documentaire qui est un mélange entre l’intime et le documentaire journalistique. C’est un projet hybride entre argentique et numérique. Un livre est en préparation pour l’été 2024 et j’ai fait trois expos cette année donc une grosse à la médiathèque de Porto-Vecchio.

Peux-tu nous expliquer ton projet ?

Mon projet s’appelle Intraccià. Il s’agit d’une quête vers les identités corses. Je suis venu au départ pour essayer de trouver ce qui constitue l’identité corse et je n’en ai pas trouvé une mais dix mille. La question centrale de ce projet a été de m’interroger sur ce qui rattache la jeunesse à sa terre. Je suis né d’un père turc, d’une mère syrienne allemande et je suis né en France, donc je me suis moi-même posé des questions là-dessus. En arrivant sur une terre comme la Corse, j’ai compris que l’attachement à la terre était primordial pour comprendre d’où on vient. En suscitant de côté mon approche de journaliste, j’ai pu entamer un nouveau voyage sans destination, celui de l’exploration des sentiments que provoque cette île. Intraccià, est le fruit de cette errance, cet amour et ce sentiment inexplicable d’appartenance pour une terre qui n’est pas la mienne. J’essaie d’apprendre la langue corse et ça a été d’une grande importance pour moi dans cette recherche autour de l’insularité.


Tu travailles aussi comme photographe pour la presse comme avec le Journal Le Monde. Quel type de photos fais-tu dans ce cadre-là ?

C’est surtout du reportage, cela peut concerner du social, de la politique, des portraits. Ça va de suivre un ministre, à faire le portrait d’un chanteur, d’un ouvrier pour les pages éco du journal, ou d’être avec un agriculteur ou l’office de l’environnement corse toute la journée en bateau.

Un souvenir qui t’a marqué en tant que photographe de presse ?
Il y en a plusieurs ! Je me souviens d’une photo pendant la loi Travail en 2016, où un homme est sorti d’un nuage de gaz lacrymogène. Je vois une ombre sortir et je sens qu’il faut que je fasse la photo. Ou encore je me rappelle d’une photo que j’ai faite après les attentats du Bataclan. Un brancard couvert d’une couverture de survie était au sol, avec deux personnes du SMUR au-dessus de lui. On ne voit rien et au moment où je décide de valider la photo, je me rends compte qu’ils ont soulevé le drap et qu’une main est tombée.

Quel est ton parcours pour te former dans le domaine de la photographie ?

Après le bac, je savais que je voulais faire de la photo, j’ai donc fait des stages en Allemagne dans une agence de presse et un tabloïd. Ça m’a appris le métier de la presse et permis d’être déjà à l’aise avec un appareil. Mes deux parents travaillant tous les deux dans le milieu du photojournalisme et de la presse, et après un trimestre en fac de géographie à Montpellier, j’ai commencé à bosser un peu avec mon père à l’agence de presse Sipa à Paris. J’ai fait de la plomberie, de la comptabilité, de l’iconographie et toutes sortes de missions, jusqu’au jour où un photographe salarié a été malade alors qu’il devait aller photographier un évènement à l’Elysée. J’y suis allé, j’ai couvert comme ça deux-trois événements à l’Elysée et Matignon, puis j’ai fait le festival de Cannes un mois après, et je n’ai plus arrêté. Malgré ça, mes parents voulaient quand même que je fasse une école, c’était non négociable. Donc j’ai choisi l’école de condé pour aller au-delà de la technique. Ça m’a permis d’atteindre une maturité photographique en étant confronté à d’autres écritures qui ne sont pas les miennes. Au fur et à mesure, ça a ouvert mon champ des possibilités en me plongeant dans l’image, être capable de l’analyser et comprendre ce qu’elle veut dire.

Que t’a aussi apporté à ta formation à l’école de condé ?

L’école m’a montré qu’on ne peut pas bosser seul. Je travaille par exemple avec un directeur artistique qui m’a aidé à concevoir mon projet, avec un retoucheur, avec une développeuse de projets qui m’aide à faire des textes par exemple pour élaborer des dossiers de bourses ou de prix. Il est important de ne pas être tout seul quand on est photographe pour avoir d’autres regards et travailler avec d’autres talents.