Proche de Martel, un des « Plus beaux villages de France », la commune de Cressensac-Sarrazac joue la carte de l’hébergement et de la restauration, pour développer son attractivité
Par Rédaction Cahors
Publié le
Martel, cité voisine à quelques kilomètres de Cressensac-Sarrazacvient de décrocher le sésame des « Plus beaux villages de France ». L’association, née et située à Collonges la Rouge (un village à quelques kilomètres de chez nous) vient d’accepter 4 nouveaux villages dont deux dans le Lot, Rocamadour et Martel. Étonnant que Rocamadour n’avait pas déjà été distingué dans ce classement qui comprend 168 villages remarquables.
Dans le département du Lot, nous avions déjà Saint-Cirq-Lapopie, Autoire, Cardaillac, Loubressac, Carennac, Capdenac le Haut. Nos voisins Corréziens, à part la ville aux pierres rouges, ont également distingué Turenne et Curemonte à quelques encablures de Cressensac-Sarrazac et pour sa troisième tentative, Beaulieu-sur-Dordogne peut-être plus éloignée.
La distinction de Plus beau village de France est difficile à obtenir. Les critères sont drastiques. Seules 20 % à peine des candidatures sont acceptées après six mois à un an d’étude, d’abord sur dossier. La localité doit avoir moins de 2000 habitants, comprendre deux sites protégés, (monument classé, parc naturel,…) et sa candidature doit avoir été approuvée par son conseil municipal. L’examen de la sélection se poursuit ensuite sur place. L’évaluation comprend 27 critères correspondant à la qualité patrimoniale, architecturale, urbanistique et environnementale : rien que ça ! ? Non, les actions de mise en valeur du territoire sont aussi décortiquées.
Pourquoi un tel label est-il si recherché ?
La participation financière à l’inscription et la cotisation ensuite tous les ans peuvent rebuter certaines communes : 900 € de frais d’études, entre 1 200 € et 4 800 € de cotisation annuelle (en fonction du nombre d’habitants). Certains ont attendu dix ans comme Polignac (43). D’autres ont perdu l’appellation à cause du coût de travaux d’embellissement à effectuer ou d’un supermarché présenté. Car une commission de contrôle examine les lauréats tous les six ans.
Pourquoi un tel label est-il si recherché ? Dès que le classement annuel est annoncé, les médias nationaux y vont de leur reportage, « en région ». Ces panneaux rouges et ou apposés aux entrées de la ville sont également recherchés par les touristes. Le surplus de fréquentation apparaît entre 20 et 40 % dès la première année. Les commerçants espèrent augmenter leur chiffre d’affaires. Pour l’hôtellerie-restauration, cela signifie des salles mieux remplies et une hausse des nuitées.
Par capillarité, les communes qui entourent le lauréat peuvent-elles tirer quelques avantages de cette nouvelle notoriété ? Cressensac se trouve à 13 kilomètres de Martel et au centre des villages cités en début d’article. La commune de Cressensac-Sarrazac possède de nombreux atouts pour séduire les touristes de passage ou en villégiature pour l’été : atout de l’implantation géographique mais pas uniquement. Trois hôtels peuvent drainer la clientèle sans compter au moins six gîtes et cinq propriétaires de chambres d’hôtes.
Quelques belles enseignes
Bien intégré dans le village de Sarrazac, l’hôtel-restaurant La Bonne Famille ne manque pas d’arguments pour attirer les touristes. Cette ancienne maison de forgerons transformée en café-hôtel dès 1922 par la grand-mère contribue à la vie du bourg. Les offres de loisirs y sont nombreuses. Car la génération suivante a installé la piscine en 1972, puis le terrain de tennis. Les 3e et 4e générations perpétuent ces qualités d’accueil, de savoir-faire culinaire. Le village niché dans une vallée, au bâti homogène et typique, groupé autour de son église romane dédiée à Saint Geniès porte également les randonneurs grâce au balisage de ses chemins. La statue de Notre Dame des neiges domine le site. Une opération Cœur de village est prévue fin 2023 pour embellir Sarrazac. Du village, une petite route grimper pour rejoindre Notre Dame des neiges. Et là, quelle vue ! Un panorama à couper le souffle si la grimpette ne l’avait pas déjà fait. Et après l’effort… La réputation de bonne table de l’hôtel-restaurant n’est plus à faire.
Piscine également à l’Auberge de Cartassac. Cet hôtel-restaurant, comme La Bonne Famille d’ailleurs, adhère à la charte des Logis de France. Complètement excentré de Sarrazac, il est déployé dans la vallée en bord de route vers Turenne et Brive.
À Cressensac, le restaurant Poquet se situe sur la route principale. Cet établissement existe depuis 2005. Une belle façade de pierre qui ne manque pas de charme attire le regard. Les travaux de voirie enfin terminés, les touristes peuvent s’arrêter plus facilement. À l’arrière, vous pourrez profiter du calme de la terrasse, vanté par son propriétaire. Au menu, verrine de foie gras, confit de canard, magrets, spécialités de la maison. Ces plats seront plus rares cette année, crise de grippe aviaire oblige. Stéphane Poquet concède qu’il ne sera pas facile de satisfaire les touristes de passage. Profitez de l’agneau du Quercy, de la tête de veau, autre spécialité du chef.
A quelques encablures, sur le trottoir d’en face l’enseigne Chez Charly a changé de propriétaire et de nom en 2014. Julien et Wendy ont créé l’Optimiste. Originaires du Loir-et-Cher, ce couple d’autodidactes cuisine dans la bonne humeur des plats inspirés avec les produits du terroir : pavé de veau rôti, filets de rougets, aiguillettes de canard…
Alors, prêts pour la saison ? Comme l’indique la campagne Oh my Lot ! importé par le département, « ici, on est bien, ici on vit bien » ; et ce n’est pas qu’un panneau en bord de route.
FREDERIC LABROUE
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