Les fouilles sur le site de l’église de Maxula-Radès ont pris fin, a informé, lundi la TAP, auprès du chercheur Nizar Ben Slimane, représentant de l’Institut national du patrimoine (INP) à Ben Arous.
Dans une déclaration au correspondant de TAP à Ben Arous, Ben Slimane a annoncé que « les fouilles se sont achevées après la réalisation des travaux d’excavation, de soutenance, de restauration sur le site de l’église ».
« Un rapport a été envoyé aux parties concernées, at-il encore dit, faisant savoir qu’une réunion avec les chargés du projet devra avoir lieu, dans les prochains jours ». Les divers partenaires doivent fixer « les étapes à venir et les éventuelles transformations à entreprendre, en vue de préserver les monuments découverts ».
L’église Maxula-Radès, située dans la région de Radès du gouvernorat de Ben Arous, sera transformée en un complexe culturel. Cette église catholique, construite en 1911, a été ultérieurement remise à l’État tunisien en 1964.
Entamés en septembre 2022, les travaux de construction d’un complexe culturel dans le bâtiment de l’église ont été suspendus pour permettre aux équipes de l’INP d’intervenir.
L’équipe de recherche de l’INP, sous la supervision scientifique de Nizar Ben Slimane, s’est introduite depuis décembre dernier, dans une fouille de sauvetage suite à la découverte archéologique de plusieurs citernes romaines susceptibles d’avoir fait partie des monuments de la ville romaine de Maxula.
Le représentant de l’INP avait annoncé, fin janvier dernier, la découverte de citernes datant des époques punique et carthaginoise sur le site de l’église de Radès. Les fouilles ont récemment permis la découverte de citernes datant des époques punique et carthaginoise.
Le chercheur de l’INP avait révélé que ces découvertes s’ajoutent aux données précédentes de l’époque romaine. Il a souligné qu’il s’agit de la première découverte à Radès de monuments datant de l’époque carthaginoise après celle révélée il y a un siècle.