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Stéphane Bern au chevet de l’église Saint-Martin de Fresnes-sur-Escaut, en péril

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Stéphane Bern est venu soutenir l’association Astuce près de Valenciennes. © DR

Il y a urgence. L’association de sauvegarde et transmission du patrimoine et d’union culturelle autour de l’église (Astuce)* lance un SOS pour sauver l’église Saint-Martin de Fresnes-sur-Escaut. Elle a eu un soutien inattendu : Stéphane Bern !

« La survie du bâtiment le plus haut du Valenciennois est vraiment menacée, s’alarme Robert Valin et Jean-Yves Sybille, président et vice-président d’Astuce. La présence d’un éventuel mérule, les infiltrations d’eau, les murs détrempés dégradent mobiliers, objets de culte et d’art religieux. C’est dramatique ».

Fresnes
Visite de l’église de Fresnes-sur-Escaut avec Stéphane Bern. © DR

Fermée depuis 2010

Fermé au public par arrêté de péril depuis novembre 2010, l’édifice enclavé de la place du Chevalier de la Barre (non inscrit ni classé monument historique), interdit en juin 1871, demande une intervention sur l’ensemble de sa structure : clocher ( en ciment), couverture, charpente.

Le 2 juin, lors de l’assemblée générale, l’histoire du patrimoine religieux de la commune -berceau de l’industrie minière française avec la découverte de la houille, en 1720 – a été revisité, diaporama à l’appui.

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L’église est fermée depuis 2010. ©DR

Fédérer les habitants autour du patrimoine

Ce qui ressort : par fidélité au passé, il faut maintenir un lieu de culte fresnois, lieu de rassemblement pour les événements majeurs de la vie dont il n’est pas banal d’apprendre qu’à l’origine « sont attribuées au culte les parcelles de terre sur lesquelles repose l’édifice ».

« Il ne s’agit pas d’être passéiste, se défend Robert Valin, mais de réhabiliter l’église par tous les moyens pour l’adapter au temps que nous vivons et fédérer les habitants de la cité autour de leur patrimoine. Quitte à amputer une partie en conservant le clocher, un espace pour les fidèles et la catéchèse, des sanitaires, impossible évidemment de fabriquer à nouveau les près de 600 000 briques nécessaires à sa construction ».

Le mot de Stéphane Bern

Porteur de la Mission Patrimoine, déployée par la fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la culture et la Française des jeux (FDJ), Stéphane Bern a emballé ses interlocuteurs en effectuant la visite de l’église in situ pour se rendre ensuite au Musée de la mine et de l’histoire locale.
Il a partagé : « Le gouvernement lance en septembre un plan de restauration du patrimoine religieux non protégé, vous y avez toute votre place ! Au-delà d’un projet municipal ou religieux, votre action doit devenir une aventure collective, un projet global, une ambition folle pour les années qui viennent. Qui peut le plus peut le moins ! Vous devez convaincre et mettre la première pierre, votre énergie positive doit être au service du vivre ensemble, au-delà des croyances de la population (7640 habitants, ndlr) dont j’ai reçu de nombreux courriers pour sauver et valoriser l’église Saint Martin. Votre abandon serait un échec ! Vous pouvez compter sur la Mission qui compte 765 projets ».

Un grand pas

En visite à Saint-Amand-les-Eaux, le 28 juin, l’animateur-écrivain Stéphane Bern (voir encadré) s’est rendu à Fresnes-sur-Escaut, accompagné de Fabien Roussel, député (PCF), Valérie Fornies, maire, Jean-Yves Sybille, adjoint à la transition énergétique, au développement durable et au logement, Caroline Biencourt, conservatrice du patrimoine culturel pour le diocèse de Cambrai, et Hervé Desprez, curé de la paroisse Saint François en Val d’Escaut.

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De quoi réveiller la convention tripartite commune-archevêché-Astuce, signée en décembre 2018, pour faire avancer le dossier abondé par le rapport (424 p.) du cabinet d’ingénierie Luc Jamain (2017, réactualisé en 2023).

Trouver 8 millions d’euros

8 millions d’euros sont à trouver. « Soyons ambitieux, a plaidé Fabien Roussel, alignons les planètes et que la Fondation-Région-Département aidera à ce qui participera à la restructuration urbaine et au développement économique ».

*Contact Astuce : mairie de Fresnes-sur-Escaut, place Vaillant Couturier (siège de l’asso). Par courrier : [email protected]. Tél. : 06 68 44 13 48.

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Le futur Musée d’histoire de Vienne prend forme

Jean-Pierre Barbier, président du Département de l’Isère et Thierry Kovacs maire de la ville de Vienne, ont présenté mardi 4 juillet les premières esquisses du futur Musée d’histoire de Vienne. C’est l’Atelier Novembre, basé à Paris, qui a remporté le concours à l’unanimité. Le musée sera situé dans l’abbaye Saint-Pierre et l’église Saint-Georges ainsi que dans les bâtiments et terrains attenants.

Le projet de 3 500 m² intégrera les deux églises dans une façade en verre, tandis que l’entrée se fera par l’église Saint-Pierre, qui accueillera les expositions sur l’Antiquité et le Moyen Âge. C’est à partir de là que commencera le parcours permanent à travers le musée, sur une boucle de 1 800 m², racontant l’histoire de la ville de Vienne de l’Antiquité à l’ère moderne. Suivra ensuite, au sein de la Maison Boullu, un espace d’exposition temporaire divisé en deux parties, d’une surface de plus de 400 m². Le musée comprendra une salle de conférence, une boutique, un salon de thé et deux salles pédagogiques.

Le Musée d’histoire de Vienne permettra à la fois de mettre en valeur l’importance de la ville et la richesse de son patrimoine, en réunissant dans son parcours des collections actuellement exposées au Musée des beaux-arts et d’archéologie, au Musée du cloître de Saint-André-le-Bas, au Musée archéologique de Saint-Pierre et au Théâtre antique. Les objets sont prêts pour une période de 99 ans. Cependant, si les collections conservées dans le Musée d’histoire de Vienne restent la propriété de la Ville de Vienne, le musée sera, lui, départemental.

Le transfert des collections du Musée archéologique de Saint-Pierre commence dès cette semaine et se poursuivra jusqu’en octobre. Près de mille objets sont en cours de nettoyage, descellements et conditionnement par une équipe de six restaurateurs sous la responsabilité d’Emmanuel Desroches – conservateur-restaurateur, de l’équipe de l’atelier de restauration des mosaïques du Département du Rhône et de l ‘équipe de conservation des Musées municipaux. Les travaux de restauration des bâtiments débuteront en 2024, maîtres de fouilles archéologiques. Les travaux de construction débuteront en 2025, pour une ouverture toujours prévue à l’été 2027.

Déjà propriétaire de onze musées, le Département de l’Isère, qui souhaite rééquilibrer la couverture muséale sur le territoire, prend en charge la moitié du financement. Vienne a accordé la propriété des biens fonciers nécessaires à la construction du musée pour un euro symbolique. L’autre moitié sera assumée par la ville, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’État. Au total, le coût du futur Musée d’histoire de Vienne est affiché à 32,5 millions d’euros.