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Vareilles. Un concert pour récolter des fonds au profit de l’église

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Aignerville. Le tableau restauré de La Vierge à l’Enfant est visible à l’église

Patrimoine. Les tableaux de l’église d’Aignerville ont été restaurés et ont regagné leur place. Aline de Saint-Aubin et Véronique Madouasse sont heureuses que La Vierge à l’Enfant ait trouvé une place …

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Guilhem vole au secours des églises de la paroisse de Nogent-le-Rotrou

Guilhem-vole-au-secours-des-eglises-de-la-paroisse-de

Guilhem Villard présente son drone qui réalise les plans des églises.
Guilhem Villard présente son drone qui réalise les plans des églises. ©Valentin MAUDUIT

Pilote de drone depuis deux ans, Guilhem Villard à donner de son temps bénévolement. En tant que paroissiens, le quinquagénaire aime les églises et le patrimoine qu’elles représentent. « La paroisse a pour mission de mettre en valeur les lieux de cultes consacrés à la prière et ouverts à tous », rappelle l’abbé Hugues de Tilly.

36 églises à filmer

Après une discussion rapide avec ce dernier, Guilhem s’est engagé pour un partenariat bénévole entre sa société Expeditus et la paroisse de Saint-Lubin-du-Perche. « Quand j’ai dit oui, je pensais qu’il y avait une quinzaine d’églises. Bon, il se trouve qu’il y en a un 36 », sourit-il. Mais, il avait donné sa parole.

Depuis septembre, au gré des conditions météorologiques, l’Ornais – habitant de La Rouge – sillonne le territoire pour prendre de la hauteur dans les villages.

L'église Saint-Hilaire vue du ciel
L’église Saint-Hilaire vue du ciel ©Expeditus

À quoi vont servir ces images ?

L’Abbé répond :

Ces prises de vues – en photo ou en vidéo – attirent les lieux. Elles alimentent une rubrique de notre site qui est très consultée. Les gens aiment bien apprendre des choses sur leur église. Et les photos vont aussi se retrouver dans notre magazine ‘Horizons’. On a ouvert une nouvelle rubrique ‘l’église au milieu du village’.

Abbé Hugues de Tilly

L’autre facette de ce travail, c’est le repérage de quelques fuites dans les toitures. « Ce travail vient en tâche de fond… », confie le droniste. Mais, « il vaut mieux changer une tuile pour combler une fuite qu’une toiture dans quelques années », ajoute l’Abbé.

Cohabiter avec les pigeons

Sur les 36 bâtiments, Guilhem en a déjà filmé 14 (Soizé, Authon-du-Perche, Saint-Lubin-des-Cinq-Fonds, Coudray-au-Perche, La Croix-du-Perche, Trizay-Coutretôt-Saint-Serge, Marolles-les -Buis, Coudreceau, Brunelles, Saint-Denis-d’Authou et deux à Nogent). Il n’en reste plus que 22… Mais une contrainte demeure. Pour certaines, l’entrée fermée n’est pas simple pour le pilote. « Beaucoup d’églises ont été contraintes de fermer leurs portes, car elles s’exposaient au vol de statues… » Guilhem utilise donc de son réseau pour contacter la mairie, la personne en charge des clés de l’église…

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Pour pouvoir filmer ces édifices religieux avec un drone, Guilhem se doit de respecter un protocole strict avec des autorisations gouvernementales. « C’est extrêmement réglementé, on ne peut pas faire décoller un drone comme ça. Pour chaque tournage, je dépose une demande d’autorisation de vol à la Préfecture. Ensuite, elle en avise, la gendarmerie, la mairie et la Sécurité civile, si jamais je suis près d’eux », présente l’ancien juriste, à cheval sur les lois. Il ajoute : « le ciel est un mille feuille dans lequel on cohabite ».

Plans de la mosquée

Une cohabitation qui peut parfois mal se passer avec les animaux. « Lorsque je survolais l’église Saint-Hilaire, il y avait une armée de pigeons. Finalement inoffensifs, ils n’ont fait que passer. Et leur présence donne de la vie aux images », convient-il.

Il révèle une autre anecdote de tournage : « j’allais filmer l’église Saint-Jean-Baptiste au milieu du quartier des Gauchetières. Et elle a la particularité d’être voisine à la mosquée. L’Abbé a donc contacté le responsable, et je me suis retrouvé au milieu d’une discussion en arabe, et j’ai même fait des plans pour la mosquée », sourit-il.

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Sensible à l’environnement et au patrimoine, le paroissien a connu de belles découvertes lors de ses escapades percheronnes. « Dans l’église de La Croix-du-Perche, l’intérieur est fantastique. Ce plafond, fr coque renversée de bateau peint, a été une révélation. »

Grâce à son travail, Guilhem s’applique à « donner une élévation à ce que les personnes ne voient pas d’en bas ». C’est d’autant plus vrai lorsque l’on regarde quelques images captées par son drone. Les détails des sculptures, des peintures ne sont pas passés dans les aperçues.

Si les images sont utilisées par la paroisse, le droniste envisage « un film de plusieurs minutes avec les plus belles images de tournage ».

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Avant les matchs de football du RC Lens, les supporters ont rendez-vous à l’église

Depuis quelques mois, l’église Saint-Théodore de Lens (Pas-de-Calais) ouvre ses portes chaque avant-match du RC Lens à domicile. L’occasion de capter les supporters…

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Pontivy : on a découvert des trésors bien gardés…

Pontivy-on-a-decouvert-des-tresors-bien-gardes

Anne Bo
Anne Bocquet (médiatrice du patrimoine), Laudrenn Wolffer (chargée de mission) et Georges-Yves Guillot (adjoint culture et patrimoine), présentent cette plaque de relais de Poste du XIXe siècle sur la quelle l’inscription Pontivy (Morbihan) a remplacé Napoléonville … ©PontivyJournal

Pour des raisons de sécurité évidentes, les adresses des deux réserves municipales de Pontivy (Morbihan) sont gardées secrètes. Deux réserves dans lesquelles sont conservés et bichonnés les trésors du patrimoine de la ville.

La première, d’une cinquantaine de mètres carrés, concerne les tableaux et dessins (environ 300), des œuvres d’art qui demandent des conditions de conservation très particulières. La seconde, la plus importante, se compose de neuf salles, sur deux niveaux, dans un bâtiment d’environ 300 m2.

Conservation sous conditions…

Georges-Yves Guillot, adjoint aux affaires culturelles et au patrimoine nous a ouvert les portes de cette dernière :

Nous utilisons ce bâtiment, mais seulement en partie. Le conseil municipal a voté en 2019 une enveloppe de 60 000 € pour aménager l’ensemble, rénové par nos services techniques, et mettre en œuvre de bonnes conditions de conservation des éléments de notre patrimoine…

Les différentes salles sont ainsi adaptées aux œuvres qu’elles reçoivent.

Le patrimoine, c’est tout ce que l’on souhaite transmettre, alors il faut le protéger… Nous essayons de nous approcher au maximum des normes édictées par le ministère de la Culture et son service des musées de France…

Anne Bocquet, médiatrice du patrimoine.
Les objets patrimoniaux sont protégés par une toile, comme ce Calvaire du marin à Concarneau, dévoilés après anne Bocquet et Laudrenn Wolffer.
Les objets patrimoniaux sont protégés par une toile, comme ce Calvaire du marin à Concarneau, dévoilés après anne Bocquet et Laudrenn Wolffer. ©PontivyJournal

Tous les objets sont entreposés sur palettes en cas de dégât des eaux, ou sur des étagères ; la plupart des pièces sont plongées dans le noir ; le degré d’hygrométrie est contrôlé et maintenu au niveau qui convient aux œuvres qui sont pour la plupart protégées par une toile Tyvec non abrasif, quasi indéchirable et imperméable ; les ouvertures et les cloisons ont été étudiées pour permettre la manipulation des éléments des collections en toute sécurité…

Château, manoir, hangar…

Il y a quelques années encore, les objets patrimoniaux de la Ville étaient entreposés dans plusieurs lieux et dans des conditions qui ne garantissaient pas une préservation maximale. Le château des Rohan, le magasin à fourrages (quai d’Arcole), le manoir de Kergrésil et un hangar en zone industrielle, deviennent ainsi office de réserves improvisées.

La démarche de la ville a donc commencé par une opération de récolement pour passer en revue tous les éléments du patrimoine à conserver. Il s’agissait de la première étape avant de pouvoir mettre en œuvre une politique patrimoniale qui reposait sur quatre axes.

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Le patrimoine, ça demande du temps long, et il ne faut pas improviser, explique Il faut conserver dans de bonnes conditions, remettre en place les œuvres d’art ou les objets patrimoniaux quand c’est possible et quand ils ont été traités, les rendre visibles pour le public, et les numériser…

Georges-Yves Guillot.

Pour la conservation, les conditions sont réunies pour les 450 pièces qui sont entreposées dans cette caverne d’Ali Baba, dont plus de 300 sculptures de Gaston-Auguste Schweitzer (1879-1962), mais également un coffre breton du XVIIe siècle ; les anciennes cloches de la basilique Notre-Dame de Joie ; la seule plaque en bronze épargnée par les Allemands pendant la guerre 39-45, représentant une opération de la cataracte par le docteur Ange Guépin ; une plaque de relais de Poste du XIXe, avec l’indication de Pontivy qui recouvre celle de Napoléonville (photo en haut à droite de cette page) ; le buste en plâtre qui a préfiguré la réalisation de la statue en bronze de L’Aveugle de Schweitzer que l’on retrouve en haut de la roseraie de la rue d’Iéna ; un ange orant du XVIe en granit dans la salle dédiée au lapidaire ; des horloges comtoise ; un très précieux marteau en bois, qui servait à la bénédiction des cloches, avec l’ancien blason de Pontivy ; de nombreux éléments du patrimoine religieux en bois…

Le retable
Le retable de l’église Saint-Mériadec de Stival, à Pontivy (Morbihan), entreposé dans la réserve municipale, a vocation à retrouver son édifice d’origine… ©PontivyJournal

Laboratoire et quarantaine…

Dans cette réserve municipale, une pièce fait office de quarantaine locale pour les objets qui entrent et sortent de la réserve, et de petit laboratoire, pour le dépoussiérage ou le traitement fongicide, comme pour cette ancienne plaque du parquet du château des Rohan datée du XVIIIèmee

Les objets qui suivent un traitement plus important ou une restauration, sont nommés à des professionnels.

Plusieurs éléments de mobilier religieux vont par exemple bientôt partir en traitement. À la fin de ce mois de mars, nous allons rencontrer le restaurateur pour définir la méthodologie, voir si l’on part sur un traitement liquide, par congélation, ou par anoxie…

Anne Boquet.

La table de communion et la clôture du chœur de l’église Saint-Joseph, comme le retable et la chaire de l’église Saint-Mériadec de Stival, passeront par cette étape avant de pouvoir rejoindre leur édifice d’origine…

Cabinet de curiosité et numérisation…

D’autres pièces pourraient être présentées au public en 2024 dans le cadre d’une exposition (un « cabinet de curiosités » glisse Georges-Yves Guillot), à la galerie des Bains-Douches. À l’image de celle consacrée, ce mois de janvier 2023, aux décors peints en 1965 par Alice Pasco pour le collège moderne de jeunes filles (l’actuel collège Charles Langlais).

Pour rendre visibles nos collections, leur numérisation est en cours avec Laudrenn Wolffer, chargée de mission pour les collections. Il faudra ensuite travailler à la rédaction des descriptions des différents objets, avant de mettre en ligne l’ensemble sur les sites internet de la Ville et du Département…

Georges-Yves Guillot.

Outre l’intérêt pour le grand public, cette présentation numérique donne de la visibilité pour faciliter les échanges, comme c’est par exemple le cas régulièrement avec le Musée du Faouët…

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Fin des fouilles sur le site de l’église de Maxula-Radès

Fin-des-fouilles-sur-le-site-de-leglise-de-Maxula-Rades

Les fouilles sur le site de l’église de Maxula-Radès ont pris fin, a informé, lundi la TAP, auprès du chercheur Nizar Ben Slimane, représentant de l’Institut national du patrimoine (INP) à Ben Arous.

église Maxula radès

Dans une déclaration au correspondant de TAP à Ben Arous, Ben Slimane a annoncé que « les fouilles se sont achevées après la réalisation des travaux d’excavation, de soutenance, de restauration sur le site de l’église ».

« Un rapport a été envoyé aux parties concernées, at-il encore dit, faisant savoir qu’une réunion avec les chargés du projet devra avoir lieu, dans les prochains jours ». Les divers partenaires doivent fixer « les étapes à venir et les éventuelles transformations à entreprendre, en vue de préserver les monuments découverts ».

L’église Maxula-Radès, située dans la région de Radès du gouvernorat de Ben Arous, sera transformée en un complexe culturel. Cette église catholique, construite en 1911, a été ultérieurement remise à l’État tunisien en 1964.

Entamés en septembre 2022, les travaux de construction d’un complexe culturel dans le bâtiment de l’église ont été suspendus pour permettre aux équipes de l’INP d’intervenir.

L’équipe de recherche de l’INP, sous la supervision scientifique de Nizar Ben Slimane, s’est introduite depuis décembre dernier, dans une fouille de sauvetage suite à la découverte archéologique de plusieurs citernes romaines susceptibles d’avoir fait partie des monuments de la ville romaine de Maxula.

Le représentant de l’INP avait annoncé, fin janvier dernier, la découverte de citernes datant des époques punique et carthaginoise sur le site de l’église de Radès. Les fouilles ont récemment permis la découverte de citernes datant des époques punique et carthaginoise.

Le chercheur de l’INP avait révélé que ces découvertes s’ajoutent aux données précédentes de l’époque romaine. Il a souligné qu’il s’agit de la première découverte à Radès de monuments datant de l’époque carthaginoise après celle révélée il y a un siècle.

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Fin des fouilles sur le site de l’église de Maxula-Radès

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Les fouilles sur le site de l’église de Maxula-Radès ont pris fin, a informé, lundi la TAP, auprès du chercheur Nizar Ben Slimane, représentant de l’Institut national du patrimoine (INP) à Ben Arous.

église Maxula radès

Dans une déclaration au correspondant de TAP à Ben Arous, Ben Slimane a annoncé que « les fouilles se sont achevées après la réalisation des travaux d’excavation, de soutenance, de restauration sur le site de l’église ».

« Un rapport a été envoyé aux parties concernées, at-il encore dit, faisant savoir qu’une réunion avec les chargés du projet devra avoir lieu, dans les prochains jours ». Les divers partenaires doivent fixer « les étapes à venir et les éventuelles transformations à entreprendre, en vue de préserver les monuments découverts ».

L’église Maxula-Radès, située dans la région de Radès du gouvernorat de Ben Arous, sera transformée en un complexe culturel. Cette église catholique, construite en 1911, a été ultérieurement remise à l’État tunisien en 1964.

Entamés en septembre 2022, les travaux de construction d’un complexe culturel dans le bâtiment de l’église ont été suspendus pour permettre aux équipes de l’INP d’intervenir.

L’équipe de recherche de l’INP, sous la supervision scientifique de Nizar Ben Slimane, s’est introduite depuis décembre dernier, dans une fouille de sauvetage suite à la découverte archéologique de plusieurs citernes romaines susceptibles d’avoir fait partie des monuments de la ville romaine de Maxula.

Le représentant de l’INP avait annoncé, fin janvier dernier, la découverte de citernes datant des époques punique et carthaginoise sur le site de l’église de Radès. Les fouilles ont récemment permis la découverte de citernes datant des époques punique et carthaginoise.

Le chercheur de l’INP avait révélé que ces découvertes s’ajoutent aux données précédentes de l’époque romaine. Il a souligné qu’il s’agit de la première découverte à Radès de monuments datant de l’époque carthaginoise après celle révélée il y a un siècle.

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À La Saussaye, les stalles de l’église restaurées grâce aux bénévoles

A-La-Saussaye-les-stalles-de-leglise-restaurees-grace-aux

Philippe Bénard peut être fier du résultat de la restauration de stalles.
Philippe Bénard peut être fier du résultat de la restauration des étals qu’il a dirigé. ©Le Courrier de l’Eure

La petite église Saint Martin, à La Saussaye (Eure) date du XIe siècle et a retrouvé sa beauté d’antan. L’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Saulcéen (ASPS) a voulu restaurer, avec l’aide de bénévoles, les stalles et les podiums de l’intérieur de l’église, témoins de l’histoire du village. Ce mobilier était réservé aux moines pour leur permettre de se reposer pendant les offices.

Les bénévoles se mobilisent

La restauration a demandé une trentaine d’heures de travail réparties sur deux mois à raison de sept séances de 4 heures. Le menuisier retraité et habitant de La Saussaye Philippe Bénard a dirigé l’opération et a trouvé de l’aide auprès des bénévoles qui ont suivi ses conseils. « J’ai enseigné en menuiserie-ébénisterie au collège du Mont Vallot d’Elbeuf pendant plusieurs dizaines d’années et j’ai ainsi acquis un savoir-faire particulier pour la restauration du mobilier », explique Philippe.

Un long travail

L’opération s’est déroulée en plusieurs temps. Tout d’abord, le rapatriement des stalles et des pupitres dans l’église. Ce mobilier était stocké depuis plusieurs années dans un bâtiment municipal. Les meubles sont restés six mois dans l’église avant les travaux pour qu’ils retrouvent leur degré d’hygrométrie. Ensuite est venu le traitement du bois et la restauration des parties endommagées ainsi que l’embellissement de certaines pièces.

Il fallait toute l'expérience de Philippe Bénard et le soin des bénévoles de l'ASPS pour restaurer le mobilier que le temps n'a pas épargné.
Cinq bénévoles ont aidé Philippe dans la restauration. ©ASPS

« Pièces uniques d’une époque révolue »

Joyau du patrimoine de la Saussaye, ces stalles à dossier élevé sont en noyer. « L’association a voulu remettre en état ce mobilier utilisé par le temps car il constitue des pièces uniques d’une époque révolue. Les stalles préférées de magnifiques sculptures, avec des ornements d’une belle richesse qui se cachent dans ces meubles d’époque », explique le menuisier. Il a supposé les pièces de bois friables, reprendre les volumes abimés et même parfois remplacer à l’identique certaines parties fragilisées par le temps. Pour finir, les bénévoles ont procédé au nettoyage des statues et des autels fraîchement restaurés.

Des bancs complètent le mobilier

L’ASPS vient d’acquérir des bancs d’église provenant d’une paroisse près de Rennes. Le coût d’achat de cette dizaine de bancs est de 2 000 €. La vente de livrets sur le passé de la Saussaye a permis une contribution de 500 € pour cette acquisition. « Ces jolis bancs complètent l’ameublement de l’église. En mars ou avril prochain, nous ferons appel à des bénévoles pour nourrir le bois avec un produit de rénovation et de protection sur l’ensemble de ces meubles », explique Joël Quatrehomme.

Pour la clôture des opérations de restauration, une journée porte ouverte dans l’église Saint Martin aura lieu dimanche 14 mai 2023. Une visite guidée sera organisée sur le patrimoine historique du village via un circuit entre l’église et la collégiale Saint Louis.

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