Cette exposition met en exergue des objets liturgiques tels que des missels, des chasubles, des calices, dont celui qui fut offert à l’église du Quesnoy par Napoléon III et qui a été retrouvé sur le marché de l’art dans le sud de la France, puis restitué en 2021.
« Ces objets, au-delà de leur aspect bien évidemment religieux, racontent aussi l’histoire du bâtiment. En montrant ces objets, en résultant leur fonction, on retrace aussi la vie de l’église depuis deux cents ans », explique Grégory Chermeux, qui a effectué des recherches sur ces objets et rédigé les textes de présentation. « Ce sont des biens que l’on ne connaît pas nécessairement. Certains ne sont plus en usage. Ce sont des objets patrimoniaux », observe Caroline Biencourt, du service de la conservation du patrimoine au diocèse de Cambrai, et qui a apporté son expertise scientifique et technique à l’exposition. Au total, soixante-dix objets, issus de la sacristie de l’église Notre-Dame de l’Assomption au Quesnoy, dont des objets vernaculaires, seront ainsi présentés au public.
« Trésors dévoilés de notre église », exposition visible les 4 février de 11 h 30 à 13 h et de 15 h à 18 h ; 6 février de 14 h 30 à 17 h et 7 février de 14 h 30 à 17 h, à la Maison quercitaine de la Nouvelle-Zélande, 15 rue Thiers, au Quesnoy. Entrée gratuite.