Catégories
Église:

des nouveautés et un public nombreux

des-nouveautes-et-un-public-nombreux

La visite du Lycée Grand-Air a permis à de nombreuses personnes de découvrir des œuvres de Claude Bouscau


La visite du Lycée Grand-Air a permis à de nombreuses personnes de découvrir des œuvres de Claude Bouscau

Christian Visticot

Il fallait s’armer de patience pour obtenir des billets…

La visite du Lycée Grand-Air a permis à de nombreuses personnes de découvrir des œuvres de Claude Bouscau


La visite du Lycée Grand-Air a permis à de nombreuses personnes de découvrir des œuvres de Claude Bouscau

Christian Visticot

Il fallait s’armer de patience pour obtenir des billets pour le petit train – qui, au trajet habituel de la Ville d’Hiver avait ajouté un détour par la Ville d’Été par le monument aux morts, l’Olympia et le Casino – et pour la visite du Bunker, les lieux ne permettant pas d’accueillir plus de vingt personnes, il y avait là aussi de l’attente. Les célèbres villas Marguerite et Casa Silva ont connu leur lot habituel de curieux.

Encore peu connu, le Bunker 502 a fourni de nombreuses personnes.


Encore peu connu, le Bunker 502 a fourni de nombreuses personnes.

CV.

Spectacle, lycée et chapelles

Les nouveautés sont des lieux du patrimoine immatériel, comme Bernard Lummeaux a qualifié le spectacle « Gilbert Sore en scène, un homme libre sous les pins », donné vendredi soir dans l’amphithéâtre du MA.AT. Un instituteur, un combattant, membre actif de la SFIO, qui s’illustre pendant la 1concernant guerre mais connaît des déboires lors de la seconde à cause de son appartenance aux francs-maçons. Il écrit des poèmes de style romantique ou naturaliste, des articles dont celui, prémonitoire, de 1949 après les incendies : « Pourquoi ne pas attendre encore jusqu’au prochain danger, jusqu’au prochain été ? Alors on peut profiter de cet espoir pour ne rien faire. Jusqu’à la catastrophe prochaine » ! Des textes lus par des représentants d’associations, le récit biographique par Françoise Dumora, la petite-fille du poète, des improvisations musicales, le tout porté en scène par Philippe Vialèles.

Autre évènement culturel de ces Journées : la visite du Lycée Grand-Air organisé par HTBA. La construction était présentée par Bertrand Charneau, du service de l’inventaire de la région Nouvelle-Aquitaine. Une histoire du lycée, présentée par Olivier, un professeur d’Histoire. Mais surtout la rare occasion de découvrir une dizaine d’œuvres de Claude Bouscau, sculpteur arcachonnais, grand prix de Rome en 1935, qui ornent les murs de la cour du lycée et du collège : des intailles gravant dans la pierre des activités sportives. L’occasion aussi, pour Jean-Claude Adraste, président de l’association Place Claude Bouscau, de présenter les nombreuses œuvres arcachonnaises du sculpteur.

Si les édifices religieux étaient ouverts à la visite en dehors des offices, on a pu s’intéresser de plus près à la synagogue, avec la conférence, au MA.AT, dimanche matin, de Jean-Marie Poitrot, membre de la Société historique , sur Daniel Iffla Osiris (1825-1907), le financeur de l’édifice.

Le MA.AT, dernier élément du patrimoine arcachonnais était le centre stratégique des Journées du patrimoine.


Le MA.AT, dernier élément du patrimoine arcachonnais était le centre stratégique des Journées du patrimoine.

CV.

Un autre événement patrimonial fut le parcours entre la jetée de la Chapelle et la Chapelle des marins, commenté par Aimé Nouailhas (HTBA) qui a permis de connaître leurs histoires, du simple oratoire de Thomas Illyricues (1519), la chapelle de 1624 qui fut enfouie par les sables, jusqu’à la Chapelle des marins dont la reconstruction remonte à 1722.

Pour les amateurs d’art sacré, une très belle exposition se tenant dans la sacristie de la basilique, ouverte le dimanche après-midi jusqu’à fin novembre.