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VIDÉO – Pourquoi religieuses et militants écologistes en viennent aux mains dans cette vallée ardéchoise

Pour détruire une espèce protégée, tout projet doit en effet justifier d’un intérêt public majeur et ses porteurs mettre en place des mesures pour compléter. Mais dans ce dossier, la présence du Réséda de Jacquin, pourtant constatée à différentes occasions par diverses structures, dont le Conservatoire botanique national, a été omise.

Par ailleurs, l’arrêté de protection d’une espèce implique également la préservation de son habitat. « Détruire le milieu d’une espèce végétale protégée est une infraction« , rappelle ainsi Pierrot Pantel. Une plainte en ce sens a été déposée mercredi dernier. Les associations attendant de la police environnementale qu’elle fera saisir les moteurs de chantier. « Ce projet, c’est notre petite A69 dans les Cévennes. Il va à l’inverse de ce qu’il faudrait faire« , ajoute l’ingénieur en référence à cette portion de route entre Toulouse et Castres qui fait polémique

L’enjeu est aussi agricole. « Ils ont déjà retiré 200 mètres carrés de terre. Or, ce sont des terres riches d’une très grande profondeur. Dans nos vallées cévénoles, ces terres valent de l’or« , assure également Pierrot Pantel.